Les interventions 2012

Vous trouverez ci-dessous une carte reprĂ©sentant la rĂ©partition gĂ©ographique des rencontres ainsi qu’un compte-rendu des interventions “Les maths, ça sert!” qui se sont dĂ©roulĂ©es durant l’annĂ©e 2012, pour la deuxième annĂ©e consĂ©cutive.

Les intervenants, tous volontaires, ont passĂ© de nombreuses heures avec les professeurs qui ont accueillis les interventions pour s’assurer de la meilleure intĂ©gration possible de l’intervention dans le programme de la classe.


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Statistiques et probabilités au service de la médecine

Mardi 10 janvier 2012, les Ă©lèves de la classe de Terminale S du lycĂ©e Saint Sernin de Toulouse ont reçu la visite de Mr Tap, mĂ©decin mĂ©thodologiste et statisticien à  la retraite de l’Hà´pital Purpan. Pendant une heure, Mr Tap leur a fait rĂ©visĂ© les notions mathĂ©matiques indispensables à  l’exercice de son mĂ©tier.

Les Ă©lèves de la classe de Mme Palandjian ont pu dĂ©couvrir comment les statistiques permettent de vĂ©rifier la validitĂ© intrinsèque d’un test ou examen clinique grà¢ce au calcul de sa sensibilitĂ© et de sa spĂ©cificitĂ©. Mr Tap leur a Ă©galement montrĂ© l’application des probabilitĂ©s conditionnelles (notion que venait d’aborder leur professeur) dans le champ de l’Ă©pistĂ©mologie.

Devant un public très rĂ©ceptif et captivĂ©, Mr Tap a dĂ©veloppĂ© un volet moins connu du mĂ©tier de mĂ©decin oĂ Âą les mathĂ©matiques rencontrent tout aussi bien la biologie et la chimie. Ce tĂ©moignage est d’autant plus prĂ©cieux que plusieurs Ă©lèves souhaitent faire mĂ©decine l’annĂ©e prochaine.

Dans un contexte actuel marquĂ© par de nombreux scandales mĂ©dicaux, cette intervention permettra peut-ĂŞtre aux Ă©lèves de mieux comprendre et d’arborer un esprit critique face aux discours parfois contradictoires des mĂ©dias.

Observations par radar mĂ©tĂ©orologique et modĂ©lisation numĂ©rique de l’atmosphère à  MĂ©tĂ©o France



Le 9 fĂ©vrier dernier, les Ă©lèves de deux classes de Terminale scientifique du LycĂ©e Bourdelle à  Montauban ont accueilli l’intervention de Mr Flouttard, ingĂ©nieur chez MĂ©tĂ©o France. Durant deux heures et devant près d’une cinquantaine d’Ă©lèves, Mr Flouttard a prĂ©sentĂ© diffĂ©rentes facettes de son mĂ©tier et montrĂ© les constantes interactions entre le monde des mathĂ©matiques et celui de la physique et de la mĂ©canique.

Dans une première partie, les Ă©lèves ont dĂ©couvert le fonctionnement d’un radar mĂ©tĂ©orologique et son rà´le dans l’observation des prĂ©cipitations et du vent (explication de l’effet Doppler).
Les Ă©lèves de Mme Pombourcq et de sa collègue ont ensuite pu se familiariser avec les mĂ©canismes de formation d’une tornade et comprendre comment on pouvait les prĂ©voir par observations des cellules orageuses dites «Â supercellules  ». Grà¢ce à  des animations pas à  pas, des graphiques et des photos, ils ont pu suivre l’Ă©volution de plusieurs tornades (notamment celle de de 2004 au Nebraska).
Enfin, Mr Flouttard leur a expliquĂ© comment les ingĂ©nieurs arrivaient à  modĂ©liser numĂ©riquement les fluctuations atmosphĂ©riques. En se basant sur diffĂ©rents exemples, les Ă©lèves ont Ă©tĂ© confrontĂ©s aux problĂ©matiques quotidiennes des prĂ©visionnistes et ont pu se rendre compte de la complexitĂ© des processus de prĂ©vision et des risques d’erreur possibles.

Durant cette prĂ©sentation, les Ă©lèves, très actifs et curieux ont posĂ© beaucoup de questions sur les tornades et le changement climatique actuel. En lien direct avec l’actualitĂ©, ces questions font Ă©cho à  celles discutĂ©es en permanence à  une Ă©chelle internationale.

Probabilités et statistiques au service de la prise de décision

Mardi 14 fĂ©vrier, les Ă©lèves de Première STI du LycĂ©e Jacquard (Paris 19e) ont accueilli Mr Nicolas Bousquet, ingĂ©nieur-chercheur en R&D chez EDF au sein de leur classe. Pendant près de deux heures, Mr Bousquet a dĂ©montrĂ© comment les probabilitĂ©s et les statistiques lui servaient quotidiennement dans son mĂ©tier d’ingĂ©nieur en risque.

Comment estimer la taille d’une population de morues dans le Golfe du Saint Laurent ? Peut-on prĂ©voir la hauteur d’une crue en fonction de la mesure de dĂ©bit ? Comment calcule-t-on la durĂ©e de vie de composants d’une centrale nuclĂ©aire ? Autant de questions abordĂ©es dans la classe de Mr Chacrone qui ont permis aux Ă©lèves de rĂ©investir leurs connaissances.

Au moyen d’un jeu de cartes, Mr Bousquet leur a ensuite dĂ©montrĂ© comment la prise de dĂ©cision au service d’une centrale nuclĂ©aire peut s’avĂ©rer très complexe, lorsque l’on sait que l’intervalle de confiance est souvent plus difficile à  Ă©valuer sur de faibles probabilitĂ©s.

Grà¢ce à  une simulation en directe (estimation de la probabilitĂ© qu’un cours d’eau dĂ©passe une digue de protection) les Ă©lèves ont ainsi pu apprĂ©cier à  quoi ressemblent les donnĂ©es et les outils de l’ingĂ©nieur. Très intĂ©ressĂ©s, ils ont d’ailleurs posĂ© beaucoup de questions tout au long de la prĂ©sentation sur ce mĂ©tier et les Ă©tudes pour y parvenir. Plus que de bonnes notes en maths, l’important pour ĂŞtre ingĂ©nieur est avant tout d’ĂŞtre curieux et de vouloir savoir et comprendre, rien d’impossible donc !

A quoi servent les maths dans le quotidien d’une ingĂ©nieure ?



Le 16 février dernier, les élèves de 6e de Mr Lameghaizi, professeur de mathématiques au collège Blaise Pascal à  Plaisir (78), ont reçu la visite de Mme Klein-Jaby, ingénieure en recherche et développement chez Areva.

Auprès d’une vingtaine d’Ă©lèves, elle a tout d’abord expliquĂ© en quoi consiste le mĂ©tier d’ingĂ©nieur et plus particulièrement ce sur quoi elle travaille au quotidien : le contrà´le-commande.

A l’aide d’un schĂ©ma, Mme Klein-Jaby a ensuite prĂ©sentĂ© comment marche une centrale nuclĂ©aire et en quoi les mathĂ©matiques sont indispensables pour contrà´ler son bon fonctionnement. Au travers de cas concrets, les Ă©lèves ont pu s’apercevoir que la prĂ©cision d’une mesure, le respect d’une marge de sĂ©curitĂ©, la proportionnalitĂ© et l’interpolation linĂ©aire, notions transversales aux mathĂ©matiques et à  la physique, peuvent avoir des consĂ©quences catastrophiques si elles sont mal estimĂ©es ou mal calculĂ©es.

Avec beaucoup d’exemples empruntĂ©s au quotidien des Ă©lèves, Mme Klein-Jaby a conclu sa prĂ©sentation en dĂ©crivant en dĂ©tail une journĂ©e-type ainsi que son parcours d’Ă©tudes. Durant une heure, elle aura su captiver l’attention et rĂ©pondre aux nombreuses questions de ces jeunes tĂŞtes pensantes, rendant ainsi plus familier son quotidien professionnel.

A quoi servent les maths dans le quotidien d’une ingĂ©nieure ? Bis

Le même jour au sein du même établissement (collège Blaise Pascal à  Plaisir), Mme Klein-Jaby, ingénieure R&D chez Areva a présenté à  nouveau son exposé auprès des élèves de troisième de Mr Lameghaizi.

En mĂŞlant tour à  tour anecdotes, exemples concrets et tĂ©moignages sur son mĂ©tier, Mme Klein-Jaby a dĂ©taillĂ© quelques notions mathĂ©matiques, en adaptant son propos par rapport au programme de 3e : la prĂ©cision de la mesure, les droites (pour l’interpolation linĂ©aire), la proportionnalitĂ©, les unitĂ©s de mesure

Les Ă©lèves, constamment sollicitĂ©s, ont essentiellement posĂ© des questions sur son mĂ©tier, de quoi aiguiser leur curiositĂ© quelques mois avant les premiers choix d’orientation du lycĂ©e.

Observations par radar mĂ©tĂ©orologique et modĂ©lisation numĂ©rique de l’atmosphère à  MĂ©tĂ©o France


Après avoir introduit la complexitĂ© des processus de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologiques et l’observation par radar à  des terminales pour qui la formation des tornades et l’effet Doppler n’ont plus de secret, Mr Flouttard est intervenu le 27 fĂ©vrier auprès cette fois d’une classe de troisième du collège Montesquieu à  Cugnaux (31) afin d’expliquer le rà´le des mathĂ©matiques dans son mĂ©tier d’ingĂ©nieur à  MĂ©tĂ©o France.

Partant de la mĂŞme prĂ©sentation (cf. article du 09/02), Mr Flouttard a initiĂ© les Ă©lèves de Mme Cipolin à  la lecture de cartes de relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques par radar et leur a montrĂ© comment se formaient les tornades et comment on pouvait les prĂ©voir par observation de cellules orageuses. En expliquant comment s’effectuaient les prĂ©visions d’ensemble au delà  de 3 jours, les Ă©lèves ont pu rĂ©viser la notion de moyenne et dĂ©couvrir celle d’Ă©cart-type qu’ils verront sous peu.

Très curieux, les Ă©lèves ont Ă©tĂ© très actifs durant la prĂ©sentation et ont posĂ© un grand nombre de questions toutes aussi variĂ©es les unes que les autres (effet Doppler, le chaos, les tornades, le fonctionnement du radar…) et bien d’autres !
Certains élèves avaient encore des questions après cette intervention a rapporté Mme Cipolin, professeur de mathématiques de cette classe.
Encore une fois, un franc succès pour Mr Flouttard qui s’apprĂŞte à  intervenir une troisième fois dans un autre Ă©tablissement auprès d’une classe de première.

Les Maths, au service de la notion de fiabilité en ingénierie électronique



Parmi les innombrables appareils électroniques de notre quotidien, comment détermine-t-on leur fiabilité et en quoi les mathématiques peuvent jouer un rà´le dans la compréhension et le calcul de cette notion ?

A partir d’exemples très concrets et d’Ă©chantillons de puces Ă©lectroniques à  l’appui, Mr Foucher, senior expert en microĂ©lectronique chez EADS, a initiĂ© des Ă©lèves de seconde du LycĂ©e Louis de Broglie (Marly-le-Roi, 78) aux problĂ©matiques quotidiennes de fiabilitĂ© de l’industrie des semi-conducteurs le 16 mars dernier.

Après une première partie consacrĂ©e à  la notion de fiabilitĂ© (exemples concrets, grandeurs mathĂ©matiques…), les Ă©lèves de la classe de Mr Brenac ont Ă©tĂ© confrontĂ©s au problème suivant : considĂ©rant une forte probabilitĂ© de panne dans les premiers temps de vie d’un composant Ă©lectronique (forte dĂ©faillance infantile), quand doit-on privilĂ©gier le dĂ©verminage, mĂ©thode qui consiste à  vieillir les composants pour supprimer cette dĂ©faillance, au risque de rĂ©duire la durĂ©e de vie de bons composants ?
A partir de donnĂ©es de fabricants, les Ă©lèves Ă©taient invitĂ©s à  se mettre dans la peau d’un ingĂ©nieur en Ă©lectronique et de se prononcer sur plusieurs exemples. Pour finir, Mr Foucher leur a donnĂ© quelques pistes d’ouverture pour concevoir comment calculer des associations de probabilitĂ©s au sein d’un mĂŞme objet Ă©lectronique.

Tout au long de cette prĂ©sentation, Mr Brenac a pris rĂ©gulièrement le relais pour rĂ©activer les notions de statistiques et de probabilitĂ©s rĂ©cemment apprises. Ce fut Ă©galement l’occasion d’introduire brièvement la fonction exponentielle que la plupart des Ă©lèves verront l’annĂ©e prochaine pour ceux qui continueront en filière scientifique.

Dans une classe oĂ Âą beaucoup se destinent à  continuer en filière scientifique, l’intervention de Mr Foucher a suscitĂ© des questions portĂ©es essentiellement sur le mĂ©tier d’ingĂ©nieur et les cycles d’Ă©tudes possibles (en Ă©cole et en universitĂ©), et leur a permis d’entrevoir l’Ă©tendue des diffĂ©rents domaines de spĂ©cialisation possibles.

Les Maths au service de la notion de fiabilité en ingénierie électronique, Bis


Après la classe de Mr Brenac à  Marly-le-Roi, c’est au tour des troisième du collège Alain Fournier à  Orsay d’accueillir Mr Foucher, senior expert en microĂ©lectronique à  EADS et de dĂ©couvrir l’univers de l’industrie du semi-conducteur.

Le 23 mars, les Ă©lèves de la classe de Mme Ferry ont pu dĂ©couvrir pourquoi certains objets Ă©lectroniques tombent en panne alors qu’ils sont neufs. A partir d’une courbe en baignoire qui illustre le taux de dĂ©faut par heure de fonctionnement, Mr Foucher leur a expliquĂ© ce qu’est le dĂ©verminage et ses consĂ©quences en fonction de la qualitĂ© des composants.

Et les maths dans tout cela ? Lire une courbe et l’interprĂ©ter, utiliser les probabilitĂ©s et les statistiques pour estimer la durĂ©e de vie d’un objet, calculer des pourcentages et des frĂ©quences d’apparition d’un dĂ©faut… voici autant de compĂ©tences mathĂ©matiques sollicitĂ©es dans le mĂ©tier d’ingĂ©nieur en Ă©lectronique que les Ă©lèves ont eu loisir de rĂ©viser lors de cette prĂ©sentation.

Auprès d’Ă©lèves très curieux des sciences et des mathĂ©matiques en particulier (nous a reportĂ© leur professeur Mme Florence Ferry), Mr Foucher a eu droit à  des questions très techniques en Ă©lectronique (circuits Ă©lectroniques, performances) et sur son mĂ©tier. Chaleureusement applaudi en fin de sĂ©ance, plusieurs Ă©lèves ont d’ailleurs prolongĂ© la discussion avec lui durant la pause, de quoi susciter des vocations !

Les Maths au service de la notion de fiabilitĂ© en ingĂ©nierie Ă©lectronique…et de 3!


Le mĂŞme jour, Mr Foucher, senior expert en microĂ©lectronique à  EADS, a prĂ©sentĂ© à  nouveau son exposĂ© relatif à  la notion de fiabilitĂ© dans l’industrie du semi-conducteur auprès d’une classe de troisième europĂ©enne du collège Alain Fournier à  Orsay.

Devant 25 Ă©lèves plutà´t “littĂ©raires”, Mr Foucher a redoublĂ© d’exemples empruntĂ©s à  l’industrie de l’aĂ©ronautique et de l’automobile pour illustrer la notion de fiabilitĂ© en mobilisant certaines connaissances du programme (frĂ©quences statistiques, notion de grandeurs et d’unitĂ©s, Ă©quations, ordre de grandeurs et pourcentages…).

Plus rĂ©servĂ©s, les Ă©lèves de la classe de Mme Ferry, le professeur de mathĂ©matiques a l’origine de la première intervention, ont questionnĂ© Mr Foucher sur les Airbus et la durĂ©e de vie des avions, et sur les parcours d’Ă©tudes possibles pour devenir ingĂ©nieur.

L’intĂ©gration de composĂ©s Ă©lectroniques



Le 13 mars à  Vence, les Ă©lèves de Terminale S du LycĂ©e Henri Matisse (dont certains suivent la spĂ©cialitĂ© maths) ont reçu la visite de Mr Geoffroy, ingĂ©nieur d’intĂ©gration chez Texas Instruments. En une heure, Mr Geoffroy leur a prĂ©sentĂ© tout d’abord son mĂ©tier et ses missions, son parcours et l’entreprise Texas Instruments. Dans une seconde partie, les Ă©lèves de la classe de Mme Lange ont Ă©tĂ© mis en situation de rĂ©soudre les problèmes d’intĂ©gration suivants : comment calcule-t-on le nombre de digit d’un nombre ? Comment dĂ©termine-t-on la rĂ©solution d’une image ? Comment peut-on savoir le nombre de niveaux de couleurs d’un Ă©cran full HD ? Ou encore quelle puce choisir en fonction d’un nombre de donnĂ©es dĂ©fini ?

Pour y rĂ©pondre, les Ă©lèves ont fait appel à  leurs connaissances en utilisant tour à  tour le log en base N, la racine cubique, les factoriels et les puissances. Ils ont ainsi dĂ©couvert ce qu’Ă©tait une carte OMAP et ont pu se familiariser avec le système binaire (0/1) principalement utilisĂ© en informatique.

A la suite de cette intervention, Mr Geoffroy a prĂ©sentĂ© son exposĂ© dans une autre classe de Terminale S, celle de Mme Clary. Auprès d’Ă©lèves très attentifs, Mr Geoffroy leur a rappelĂ© qu’il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂŞtre premier en sciences pour faire un bon ingĂ©nieur et que des parcours «Â atypiques  » sont tout aussi pertinents dès que la curiositĂ©, l’envie de comprendre et le goà»t pour les sciences sont là .
Comme l’explique Mme Clary, leur professeur de maths : «Mes Ă©lèves ont vu très concrètement l’intĂ©rĂŞt des mathĂ©matiques et je pense qu’ils en ont tirĂ© un certain profit   ». Elle a remarquĂ© que certains Ă©lèves qui n’Ă©taient pas en tĂŞte de classe ont posĂ© des questions et se sont montrĂ©s très actifs.

En fin de présentation, les élèves intéressés ont voulu en savoir plus sur son métier, les parcours de formations possibles et souhaitaient connaître quelles seraient les nouvelles fonctionnalités électroniques de demain. Une très belle première!

Les Maths et le hasard, regard historique et mathématique

Le 20 mars à  16h, les Ă©lèves de Première S du LycĂ©e Bourdelle à  Montauban ont accueilli Mr Geneste, directeur scientifique chez EADS. En partant de la question suivante : qu’est-ce que le hasard ?, Mr Geneste a racontĂ© comment les mathĂ©maticiens et les physiciens avaient avancĂ© au cours des siècles pour dĂ©montrer et dĂ©finir cette notion.
Parmi une foule d’anecdotes tirĂ©es de l’histoire des sciences, la classe de Mme Pombourcq a pu (re)dĂ©couvrir ce qu’Ă©tait le pari de Pascal, l’apparition de la thĂ©orie ondulatoire de la lumière, le pari du chevalier de MĂ©rĂ©, la notion de fiabilitĂ© en industrie et bien d’autres exemples encore.

ProbabilitĂ©s, statistiques, loi exponentielle, fonctions trigonomĂ©triques… autant de notions mathĂ©matiques que les Ă©lèves ont pu apprĂ©hender aux travers de nombreux exemples et ainsi mieux comprendre leurs applications dans le monde de l’industrie, de la cryptographie et dans la vie quotidienne.

Comme l’a observĂ© Mme Pombourcq, leur professeur de mathĂ©matiques, les Ă©lèves ont vraiment vu à  quoi servaient les mathĂ©matiques. Certains ont mĂŞme confiĂ© que «Â finalement les maths que l’on fait cette annĂ©e, c’est super facile   » quand on les remet dans leur contexte historique.

Très attentifs, les Ă©lèves ont posĂ© des questions au fur et à  mesure de la discussion sur l’histoire des sciences, l’industrie, les missiles ou encore sur les maths en tant que tel. Un Ă©lève, qui s’intĂ©resse gĂ©nĂ©ralement peu aux mathĂ©matiques enseignĂ©s dans sa classe n’a pas hĂ©sitĂ© à  poser des questions au grand plaisir de son professeur.
Une très belle dĂ©monstration comme en tĂ©moignent les applaudissements des Ă©lèves qui ont conclu l’intervention de Mr Geneste dans leur classe.

Les maths au service du biomédical



Le 15 mars, Mr Cau, ingénieur en Recherche & Développement à  Innopsys est venu rendre visite aux élèves du collège Saint-Sulpice (81) pour leur faire découvrir à  quoi servent les maths dans le domaine médical.

Après une intervention fructueuse l’an passĂ© dans le mĂŞme Ă©tablissement, c’est auprès d’Ă©lèves de 4e, puis de 3e que Mr Cau a tour à  tour prĂ©sentĂ© son parcours de formation, ses expĂ©riences professionnelles et son travail, pour ensuite leur introduire l’univers de l’instrumentation du biomĂ©dical.

A partir d’exemples concrets, Mr Cau leur a expliquĂ© ce qu’Ă©taient les dĂ©tecteurs biomĂ©dicaux tels que les scanners et les biopuces et comment ceux-ci Ă©taient utilisĂ©s pour permettre la dĂ©tection de maladies. Sous le regard de Mr Vidal, professeur de mathĂ©matique à  l’origine de la première intervention, les Ă©lèves qui Ă©taient tous volontaires pour assister à  cette rencontre, ont pu rĂ©viser les notions de mĂ©diane et de moyenne, et comprendre comment les principes de trigonomĂ©trie Ă©taient utilisĂ©s pour «Â designer  » un instrument de mesure.

Les Maths, ça sert… dans la vie quotidienne !



Le 22 mars dernier, les élèves de la classe de seconde du Lycée Auguste Renoir à  Cagnes-sur-Mer ont reçu la visite de Mr Cavelier, directeur aux achats chez Thales Alenia Space.

MĂŞlant anecdotes issues de l’histoire des sciences, notions mathĂ©matiques et applications physiques, Mr Cavelier a tentĂ© de faire rĂ©flĂ©chir les Ă©lèves aux questions suivantes, souvent empruntĂ©es à  l’actualité et la vie quotidienne : comment fait-on pour convertir les proportions d’une recette de cuisine (règles de proportionnalitĂ©) ? Pourquoi baisser la vitesse de conduite sur l’autoroute permet de rĂ©guler les bouchons (distance de sĂ©curitĂ© dans un espace disponible) ? Combien de dĂ©partements reprĂ©sente un million d’hectares, surface touchĂ©e par la sĂ©cheresse actuellement en France (unitĂ©s de mesure) ? Comment calcule-t-on les rĂ©ductions lors des soldes (pourcentages) ? Et enfin, comment fonctionnent les satellites et comment font-ils pour «Â flotter  »Â ?

Pendant une heure, les Ă©lèves très intĂ©ressĂ©s ont posĂ© les questions qu’ils avaient prĂ©parĂ©es avec leur professeur. Celles-ci portèrent principalement sur les satellites, cÅ“ur de mĂ©tier de l’entreprise Thalès, et dont certains en avaient fait leur sujet de TPE cette annĂ©e.

Les Maths et le développement des composés électroniques



Le 2 avril, Mr Sagner, ingénieur en développement EDA / CAO (conception assistée par ordinateur) chez Texas Instruments est allé rencontrer les élèves de Terminale STI (Sciences et Technologies Industrielles) du Lycée Léonard de Vinci à  Antibes.

Durant deux heures, Mr Sagner leur a fait dĂ©couvrir l’univers de la microĂ©lectronique en introduisant toutes les Ă©tapes de conception et de dĂ©veloppement d’un composant dans le respect du cahier des charges. Ce processus de production est en adĂ©quation avec ce que voient les Ă©lèves en classe, a rapportĂ© Mr Fassi, leur professeur de mathĂ©matiques.

Auprès d’Ă©lèves qui se destinent principalement à  travailler dans la communication, l’infographie ou le design (automobile, artisanat, haute-couture…), Mr Sagner a su adapter sa prĂ©sentation en l’axant davantage sur la dĂ©marche logico-dĂ©ductive utilisĂ©e dans toutes les branches scientifiques. Il a Ă©galement montrĂ© comment les fonctions exponentielles et les pourcentages pouvaient permettre le calcul de la consommation d’Ă©nergie d’un tĂ©lĂ©phone ou d’une calculatrice.

PlongĂ©s dans le quotidien de l’ingĂ©nieur puisque la prĂ©sentation Ă©tait en anglais, langue de prĂ©dilection dans le monde de l’ingĂ©nierie et des sciences, les Ă©lèves très intĂ©ressĂ©s ont orientĂ© les discussions tout au long de la prĂ©sentation autour des nouvelles technologies et des fonctionnalitĂ©s à  venir ainsi que sur le mĂ©tier d’ingĂ©nieur et ses diffĂ©rents domaines d’activitĂ©s.

Une très belle première pour Mr Sagner qui a tenu à  leur montrer que les parcours scolaires atypiques n’Ă©taient pas forcĂ©ment signe d’Ă©chec et qu’il fallait avant tout croire en ses possibilitĂ©s. Un beau message d’espoir pour ses futurs bacheliers …

Les Maths, ça sert… dans la vie quotidienne !


Le 17 avril, Mr Cavelier, directeur aux achats chez Thales Alenia Space est revenu au Lycée Auguste Renoir à  Cagnes-sur-Mer et a rendu visite cette fois aux élèves de Première ES de la classe de Mr Pascal.

Sur la base de sa prĂ©cĂ©dente intervention, Mr Cavelier a souhaitĂ© montrer aux Ă©lèves que les mathĂ©matiques sont partout et qu’ils aident à  mieux comprendre les Ă©vènements ou phĂ©nomènes de la vie quotidienne Ă©noncĂ©s bien souvent dans les mĂ©dias.

Il a notamment traitĂ© des questions suivantes : comment fait-on pour convertir les proportions d’une recette de cuisine (règles de proportionnalitĂ©) ? Pourquoi baisser la vitesse de conduite sur l’autoroute permet de rĂ©guler les bouchons (distance de sĂ©curitĂ© dans un espace disponible) ? Combien de dĂ©partements reprĂ©sente un million d’hectares, surface touchĂ©e par la sĂ©cheresse actuellement en France (unitĂ©s de mesure) ? Comment calcule-t-on les rĂ©ductions lors des soldes (pourcentages) ?

Mr Pascal, leur professeur de mathĂ©matiques, a trouvĂ© l’intervention très constructive pour ses Ă©lèves dont beaucoup se destinent à  entrer dans une Ă©cole de commerce et qui oublient trop souvent qu’ils auront des mathĂ©matiques dans leur cursus.

Les questions, quant à  elles, n’ont pas portĂ© sur l’Ă©conomie ou les satellites (comme la fois prĂ©cĂ©dente) mais sur l’utilitĂ© des tangentes ou encore sur les liens possibles en mathĂ©matiques et musique.

Observations par radar mĂ©tĂ©orologique et modĂ©lisation numĂ©rique de l’atmosphère à  MĂ©tĂ©o France


Le 26 avril, Mr Flouttard, ingénieur chez Météo France et ayant déjà  quelques interventions à  son actif, est allé à  la rencontre des élèves de Première ES du Lycée Saint Sernin à  Toulouse.

Durant une heure, Mr Flouttard a prĂ©sentĂ© tour à  tour le fonctionnement d’un radar mĂ©tĂ©orologique et son rà´le dans l’observation des prĂ©cipitations et du vent (explication de l’effet Doppler), les mĂ©canismes de formation d’une tornade (par observations des cellules orageuses dites «Â supercellules  ») et enfin la modĂ©lisation numĂ©rique des fluctuations atmosphĂ©riques.

En se basant sur diffĂ©rents exemples, les Ă©lèves ont Ă©tĂ© confrontĂ©s aux problĂ©matiques quotidiennes des prĂ©visionnistes et ont pu se rendre compte de la complexitĂ© des processus de prĂ©vision et des risques d’erreur possibles.

A plusieurs reprises, Mme Palandjian, professeur de mathĂ©matique dans cette classe, a fait le lien entre la prĂ©sentation et les notions mathĂ©matiques vues rĂ©cemment en cours (suites, probabilitĂ©s…). Les questions des Ă©lèves ont portĂ©es sur la mĂ©thode de prĂ©vision et l‘interprĂ©tation des cartes et comme toujours Mr Flouttard a eu droit à  la question portant … sur le temps qu’il fera ce weekend !

Ravis de cette intervention, Mme Palandjian et Mr Flouttard envisagent dĂ©jà  une autre intervention l’annĂ©e prochaine !

Estimation de la consommation électrique des particuliers français

Mr Chabault, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d’EDF et vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Française de Statistiques, est allĂ© à  la rencontre des Ă©lèves de 3e professionnelle du lycĂ©e Chennevière-MalĂ©zieux en ce lundi 7 mai afin de leur montrer à  quoi servent les maths, et plus spĂ©cifiquement les statistiques dans l’estimation de la consommation d’Ă©lectricitĂ© des particuliers français.

Après avoir prĂ©sentĂ© les missions de la SFdS et du groupe EDF en France et dans le monde, Mr Chabault a expliquĂ© quels sont les diffĂ©rents modes de production d’Ă©lectricitĂ© en France associĂ©s à  leur productivité : ainsi une tranche nuclĂ©aire produit 1 300 MW quand la plus grande Ă©olienne en produit 1 MW.

Les Ă©lèves de la classe de Mr Ben-RĂ©houma ont ensuite dĂ©couverts qui consomme le plus d’Ă©lectricitĂ© en France. Près d’un tiers des consommateurs sont des particuliers, or c’est une catĂ©gorie que l’on connait peu et dont la consommation connait une grande variabilitĂ©. Quels critères influencent la consommation et comment peut-on la prĂ©voir afin de rĂ©pondre au mieux aux besoins ? Pour cela, on estime un Ă©chantillon d’utilisateurs et Ă©tablit un plan de sondage en utilisant les statistiques ! Pour aller plus loin, Mr Chabault a conclut son propos en expliquant ce qu’Ă©tait un intervalle de fluctuation dans une estimation.

En rĂ©sumĂ©, l’intervention de Mr Chabault a permis aux Ă©lèves de 3e de rĂ©viser plusieurs points de leur programme tels que les moyennes et quartiles, les unitĂ©s de mesure et les puissances.

Estimation de probabilités par des proportions


Le 7 mai dernier, Mr Pasanisi, chef de projet R&D en management des risques industriels à  EDF, est allé à  la rencontre des élèves de Première (STI et S) du lycée Louis Armand (Paris 15e).
Après une brève prĂ©sentation de son parcours professionnel, Mr Pasanisi leur a posĂ© le problème suivant : comment estime-t-on des probabilitĂ©s d’occurrence de phĂ©nomènes rares et redoutĂ©s et que se passe-t-il si on prend une mauvaise dĂ©cision ?
Les élèves de la classe de Mme Lacaze ont ainsi pu appréhender à  partir de deux exemples le lien complexe qui existe entre le calcul mathématique, rationnel et «Â brut  » et les conséquences économiques et sociales de ces résultats.
Mr Pasanisi a ensuite estimĂ© une probabilitĂ© et introduit la notion de prĂ©cision de l’estimation via l’intervalle de confiance qui influence la prise de dĂ©cision dans son quotidien.
Après cette partie dĂ©monstrative, les Ă©lèves ont Ă©tĂ© invitĂ©s à  se mettre par petits groupes et à  calculer eux-mĂŞmes la probabilitĂ© d’apparition d’une carte rouge dans un jeu de cartes contenant majoritairement des cartes noires en ayant un nombre limitĂ© de tirages possibles. Cette phase plus interactive leur a permis de se mettre en situation rĂ©elle.

RĂ©gulièrement sollicitĂ©s par l’intervenant, les Ă©lèves mettaient en Å“uvre leurs connaissances pour rĂ©soudre les problèmes proposĂ©s, ce qu’ils ont fait avec brio en argumentant leurs rĂ©ponses. Un public conquis et rĂ©ceptif, soit une belle première pour Mr Pasanisi !

Système analogique et choix des composants électroniques


Au collège Les Bréguières à  Cagnes-sur-Mer, les élèves de 4e de la classe de Mme Pujol ont accueilli, vendredi 11 mai, Mr Cantagrel, ingénieur test & validation et expert en design de cartes électroniques à  Texas Instruments.
Après une première présentation de son parcours scolaire et professionnel, Mr Cantagrel est entré au cÅ“ur de son sujet.

Au programme : fractions, puissances et Ă©quations au service de deux problĂ©matiques quotidiennes dans le mĂ©tier de cet ingĂ©nieur : comment numĂ©rise-t-on un signal comme la voix et comment calcule-t-on la valeur d’une rĂ©sistance pour Ă©clairer une diode ?

Dans le premier cas, Mr Cantagrel a d’abord prĂ©sentĂ© comment s’organise l’architecture d’un tĂ©lĂ©phone mobile avant d’aborder les diffĂ©rences entre analogique et numĂ©rique. Les Ă©lèves ont pu dĂ©couvrir comment le signal de la voix est converti en signal numĂ©rique lors d’une conversation tĂ©lĂ©phonique.

Dans le deuxième cas, la problĂ©matique reposait sur le choix de composants Ă©lectroniques. Pour obtenir une fonction dĂ©sirĂ©e, l’ingĂ©nieur doit mettre en Å“uvre des composants Ă©lectroniques qu’il choisit en fonction de leurs caractĂ©ristiques propres. Dans ce contexte, les Ă©lèves devaient dĂ©terminĂ©s la valeur de rĂ©sistance nĂ©cessaire à  l’allumage d’une diode.

Durant les deux heures de prĂ©sentation, les Ă©lèves ont eu tout loisir d’Ă©changer avec Mr Cantagrel et d’assouvir leur curiositĂ© sur les circuits d’Ă©tudes et le salaire de ce mĂ©tier ainsi que sur des aspects beaucoup plus pratiques comme la marche à  suivre lors d’une panne de tĂ©lĂ©phone portable.

Estimation de la consommation électrique des particuliers français

Quelques jours plus tard, le 11 mai 2012, Mr Chabault, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d’EDF et vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Française de Statistiques, a rendu visite à  d’autres 3e au collège Lucie Aubrac dans le 11e arrondissement de Paris.

Comment est produite l’Ă©lectricitĂ© en France ? Combien d’ampoules peuvent ĂŞtre allumĂ©es grà¢ce à  la production d’une centrale ? D’une Ă©olienne ? Comment consommons-nous et combien ? A partir de la mĂŞme prĂ©sentation (voir intervention du 07/05), Mr Chabault a traitĂ© tour à  tour de ces questions et de l’importance d’estimer prĂ©cisĂ©ment la consommations des mĂ©nages français. En prenant l’exemple des sondages, il a montrĂ© comment se construit un Ă©chantillon reprĂ©sentatif et a expliquĂ© le calcul pour y parvenir.
Pour finir, il a introduit la notion d’intervalle de confiance, notion qui sera au programme l’annĂ©e prochaine, de quoi prendre un peu d’avance…

MalgrĂ© l’heure matinale, les Ă©lèves de la classe de Mr Lemaire se sont montrĂ©s très actifs et ont rĂ©gulièrement pris la parole pour rĂ©pondre aux problèmes posĂ©s par l’intervenant. Certains ont souhaitĂ© en savoir davantage sur le mĂ©tier de statisticien ainsi que sur le parcours d’Ă©tudes pour y parvenir. D’autres ont posĂ© des questions sur les consommations records.

Mr Chabault a ensuite enchaĂ®nĂ© auprès d’une seconde classe de 3e du mĂŞme Ă©tablissement. Si le fond reste similaire, Mr Chabault a cependant tentĂ© d’en modifier la forme en modifiant ses exemples et son approche. Après avoir traitĂ© du dĂ©bat entre le nuclĂ©aire et l’Ă©olien entre France et Allemagne dans la première classe, il a cette fois expliquĂ© devant les Ă©lèves de Mme Prouteau pourquoi la consommation Ă©lectrique baissait durant les vacances et pourquoi les mardis et jeudis Ă©taient les jours oĂ Âą l’on consommait le plus.

Jamais deux sans trois dit-on, c’est ainsi que Mr Chabault a rĂ©itĂ©rĂ© une troisième et dernière fois sa prĂ©sentation auprès des 3e de la classe de Mme GĂ©rard.
En expliquant que le mĂ©tier de statisticien Ă©tait le 3e aux USA, il a davantage dĂ©veloppĂ© en quoi consistait son mĂ©tier et dans quels domaines un statisticien pouvait travailler. Afin de toujours mieux estimer les consommations Ă©lectriques, Mr Chabault s’est attardĂ© sur les nouveaux compteurs EDF appelĂ©s Linky qui permettent de mieux comprendre les consommations des mĂ©nages.
Les questions ont cette fois portĂ© sur le solaire et sur les avantages financiers de tels ou tels modes de production d’Ă©lectricitĂ©.

Après plus de trois heures de prĂ©sentation, Mr Chabault a rĂ©ussi brillamment ce triplet sans perdre de son Ă©loquence et en renouvelant constamment son propos, de quoi construire trois prĂ©sentations très diffĂ©rentes et pleines d’anecdotes. Un grand tour de force !

Trigonométrie et Pythagore, à  la découverte des écrans tactiles

A Cagnes-sur-Mer, les élèves de 3e du Collège Jules Verne avaient rendez-vous avec Mme Teboul-Ribière, ingénieure à  Texas Instruments le 15 mai dernier.

A l’heure des grandes dĂ©cisions d’orientation, l’intervenante est venue leur montrer très concrètement en quoi consistait son travail au quotidien en partant d’un problème concret : la rotation des Ă©crans de smartphones ou de tablettes numĂ©riques, commet ça marche ?

A l’aide de quelques Ă©chantillons de matĂ©riel, Mme Teboul-Ribière a expliquĂ© à  la classe comment les maths servaient à  comprendre ce qui se passe à  l’intĂ©rieur de ces objets Ă©lectroniques lorsqu’on les bascule : modĂ©lisation d’une ellipse avec calcul des longueurs grà¢ce à  Pythagore et calcul des angles à  l’aide de la trigonomĂ©trie.

L’intervenante a ensuite rĂ©pondu aux questions des Ă©lèves, visiblement très curieux du matĂ©riel apportĂ© et a conclu sa prĂ©sentation par son parcours professionnel et par les diffĂ©rents cursus qui mènent aux mĂ©tiers d’ingĂ©nieur.

Mme Monruffet, professeur de mathĂ©matique de cette classe, espère qu’en rencontrant une femme ingĂ©nieure, ses Ă©lèves, et particulièrement les jeunes filles de sa classe, pourront prĂ©tendre à  de vĂ©ritables carrières en se projetant dans ces mĂ©tiers choisis le plus souvent par les hommes.

L’Algorithmique en micro-Ă©lectronique



Le 16 mai dernier, Mr Ferrier, ingĂ©nieur chez Texas Instruments, a rendu visite à  des Première S du LycĂ©e Thierry Maulnier à  Nice. Son but ? Expliquer ce qu’est un algorithme et dĂ©montrer que l’on s’en sert aussi bien en microĂ©lectronique que dans la vie de tous les jours.

L’algorithmique, c’est à  dire l’ensemble des règles qui rĂ©gissent la conception des algorithmes, a des applications très concrètes en mathĂ©matiques mais aussi en informatique et Ă©lectronique. En partant d’un exemple tout simple : le modèle de RESET, Mr Ferrier a dĂ©composĂ© toutes les Ă©tapes de construction d’un modèle algorithmique et l’a confrontĂ© à  plusieurs cas de figures allant du plus basique au plus complexe.

En fin de prĂ©sentation, les Ă©lèves de Mr Martinez sont revenus sur le parcours d’Ă©tudes de l’ingĂ©nieur et ont essentiellement posĂ© des questions sur son mĂ©tier (et son salaire…), de quoi aiguiser leur curiositĂ© dans leur futurs choix d’orientation l’annĂ©e prochaine.

Simulation statistique pour prise de décision

Le 18 mai dernier, Mr Bousquet, ingénieur-chercheur en R&D chez EDF est allé rendre visite aux élèves de Première S du Lycée Hélène Boucher (Paris 20).
Pendant près de deux heures, Mr Bousquet a dĂ©montrĂ© comment les probabilitĂ©s et les statistiques lui servaient quotidiennement dans son mĂ©tier d’ingĂ©nieur en risque.

Après avoir prĂ©sentĂ© son parcours universitaire et professionnel, Mr Bousquet a expliquĂ© comment les maths permettent d’estimer l’impact de la prĂ©dation et du rĂ©chauffement climatique sur la population de morues du Golfe du Saint-Laurent (Canada) ou encore comment on calcule la durĂ©e de vie de composants d’une centrale nuclĂ©aire. Au programme : statistiques et probabilitĂ©s mais Ă©galement loi de Bernoulli, loi binomiale et intervalle de fluctuation.

Les Ă©lèves de la classe de Mme Grosjean ont ensuite assistĂ© à  une simulation numĂ©rique en direct (estimation de la probabilitĂ© qu’un cours d’eau dĂ©passe une digue de protection), de quoi apprĂ©cier les outils et mĂ©thodes de l’ingĂ©nieur dans sa vie quotidienne.

En recueillant les impressions des Ă©lèves après l’intervention, beaucoup ont Ă©tĂ© marquĂ© par l’Ă©tendue des champs d’intervention possibles des statistiques, l’exemple concernant les morues les a visiblement marquĂ© ! Plusieurs ont retenu de cette intervention que les maths servent dans la vie quotidienne, contrairement à  ce qu’ils pouvaient penser, mĂŞme si peu d’entre eux pensent se destiner au mĂ©tier d’ingĂ©nieur. Objectifs atteints pour cette deuxième intervention !

Traitement du signal, quand les cosinus s’en mĂŞlent


Mardi 22 mai, Mr Malleth, ingénieur application en support grands comptes à  Texas Instruments, est allé à  la rencontre des élèves de Seconde du Lycée Jacques Decour (Paris 9).

Il est rare qu’une intervention advienne plus à  propos lorsque avant mĂŞme de commencer sa prĂ©sentation, un Ă©lève pose la question : à  quoi servent les cosinus ? Or, c’est prĂ©cisĂ©ment sur cette question que porta l’intervention…

Après avoir prĂ©sentĂ© les origines et les missions de l’entreprise Texas Instruments, Mr Malleth est entrĂ© dans le cÅ“ur de son sujet en abordant le signal : qu’est-ce qu’un signal et comment le reprĂ©sente-t-on ? Les Ă©lèves de la classe de Mme Fay ont rĂ©pondu aux sollicitations de l’ingĂ©nieur et ainsi rĂ©investi leurs connaissances en physique (pĂ©riode) et mathĂ©matiques (cosinus, sinus, Ă©quations et reprĂ©sentation graphique). Mr Malleth leur a ensuite expliquĂ© comment la voix Ă©tait traitĂ©e pour passer d’un signal analogique à  un signal numĂ©rique, comme c’est le cas lors d’une conversation tĂ©lĂ©phonique. Il a Ă©galement montrĂ© d’autres domaines d’application possibles du traitement du signal avant de conclure sur son parcours d’Ă©tudes.

Très concernĂ©s par les nouvelles technologies, les questions des Ă©lèves ont portĂ© sur la reconnaissance vocale sur les portables mais Ă©galement sur les diffĂ©rents moyens de modĂ©liser et d’abstraire des problĂ©matiques grà¢ce aux mathĂ©matiques. Tout ceci en moins d’une heure, une première très efficace !

La conception technique de dessins animĂ©s : quand Thalès et Pythagore s’en mĂŞlent…

A quoi peuvent bien servir les théorèmes de Thalès et Pythagore ? Comment les maths interviennent dans la conception des dessins animés et comment perçoit-on le relief ?
En seulement deux heures, c’est ce que Mr Charlet, directeur technique à  Executive Toons Services a tentĂ© d’expliciter auprès d’Ă©lèves du collège Jean Jaurès à  Pantin le 29 mai dernier.

Avant d’Ă©voquer quelles sont les contraintes physiques du relief, les Ă©lèves de 3e de la classe de Mme Katz ont d’abord rĂ©visĂ© leurs connaissances en biologie et en physique sur le fonctionnement de l’oeil humain et sur les propriĂ©tĂ©s des ondes lumineuses, prĂ©-requis indispensables pour mieux comprendre comment les animations en 3D sont conçues.

A l’aide tour à  tour de dĂ©monstration mathĂ©matique au tableau et d’extraits de courts mĂ©trages, l’intervenant a mis l’accent sur son quotidien : comment les maths (notamment la trigonomĂ©trie et les Ă©quations de droites au programme de 3e), lui Ă©taient indispensables dans son mĂ©tier.

Simulation numérique : application à  un problème de Compatibilité ElectroMagnétique (CEM) en aéronautique

Au lycĂ©e Corot à  Savigny-sur-Orge, la classe de seconde de Mme Arbel a reçu la visite de Mr BĂ©reux, ingĂ©nieur et responsable de l’activitĂ© Ă©lectromagnĂ©tique à  IMACS le 1er juin dernier. L’objectif de cette prĂ©sentation : montrer sur un exemple simplifiĂ© la dĂ©marche de modĂ©lisation, d’analyse et de calcul scientifique appliquĂ© à  un problème industriel.

Le constat de dĂ©part est le suivant : en aĂ©ronautique, la proximitĂ© des cà¢bles Ă©lectriques provoque un courant parasite entre les cà¢bles, c’est le phĂ©nomène de diaphonie. Afin d’y remĂ©dier, il est nĂ©cessaire de savoir prĂ©dire le niveau de ces courants parasites afin d’adopter des mesures de protection spĂ©cifiques.

Durant deux heures, les Ă©lèves ont donc rĂ©visĂ© leur connaissances sur les dĂ©rivĂ©s, les Ă©quations diffĂ©rentielles et le schĂ©ma d’Euler et ont dĂ©couvert leur utilitĂ© dans le quotidien d’un ingĂ©nieur. Mr BĂ©reux leur a Ă©galement introduit ce qu’Ă©tait le phĂ©nomène d’induction avec un peu d’avance sur le programme.

Mme Arbel, professeur de mathĂ©matiques de la classe, a trouvĂ© l’intervention de Mr. BĂ©reux très claire, indiquant qu’il avait prĂ©sentĂ© son travail aux Ă©lèves en toute simplicitĂ© (les Ă©lèves l’ont d’ailleurs remerciĂ©s en fin de prĂ©sentation), en prĂ©sentant bien à  propos le contexte de la problĂ©matique, puis en faisant le dĂ©tail des calculs. Son collègue de physique, Ă©galement prĂ©sent durant l’intervention, est du mĂŞme avis.