Journée Objets au Palais de la Découverte – 15 Mai

Un certain nombre de collègues ont réalisé des objets mathématiques qui se prêtent bien à  des activités de vulgarisation, de diffusion scientifique, mais aussi à  des fins d’enseignement. Le but de cette rencontre est de susciter un échange de vue sur l’utilisation d’objets mathématiques, la formation à  l’utilisation de telles ressources, ainsi que le problème de la duplication (passage de l’artisanat à  la petite série, utilisation des imprimantes 3D, notamment dans le cadre des FabLabs). Cette rencontre est soutenue financièrement par Audimath et Cap’Maths.

Informations pratiques :

Public : universitaires, chercheurs et médiateurs

15 Mai 2013 de 10h à  17h

Palais de la découverte, Salle Marie Curie, Avenue Franklin Delano Roosevelt 75008 Paris

Journée « Filles et Maths : une équation lumineuse » à Villetaneuse

Ce sont des filles des collèges Paul Langevin de Drancy et Albert Camus de Neuilly-sur-Marne, des Lycées Jean Renoir de Bondy et Marcelin Berthelot de Pantin qui ont participées hier à  la journée « Filles et Maths : une équation lumineuse » à  l’Institut Galilée – Université Paris 13.

Animath tient à  remercier les élèves, les professeurs, l’association Femmes et Mathématiques, l’Institut Galilée, l’Université Paris 13, le Rectorat de Créteil, Symantec, les intervenant-e-s, et toutes celles et tous ceux qui ont permis la réussite de cette journée.

Compte-rendu 18 mars à Lille3

Les journées en région se démultiplient et pour la semaine des mathématiques, une journée est organisée à  Lille 3, pour la deuxième année consécutive.

Communiqué de presse (15 avril 2013)

Agir maintenant pour la parité dans les filières scientifiques et techniques: c’est ce que les associations femmes & mathématiques et Animath proposent. Elles organisent jeudi 25 avril une journée « Filles et mathématiques, une équation lumineuse » à  l’université Paris-Nord, campus de Villetaneuse.

Nous attendons entre 80 et 100 jeunes filles scolarisées en Troisième et Seconde de Seine Saint Denis. Elles découvriront d’abord des mathématiques contemporaines à  travers une conférence donnée par une mathématicienne.

Des étudiantes de grandes écoles des doctorantes, des mathématiciennes jeunes et moins jeunes, des femmes ingénieures etc., leur parleront des débouchés très divers après des études de mathématiques et les métiers scientifiques à  l’occasion d’un speed meeting.

Elles participeront à  une pièce de théà¢tre interactive pour leur faire prendre conscience du rà´le des stéréotypes dans les choix d’orientation.

Cette journée s’inscrit dans le cadre de la refondation de l’école dans lequel la lutte contre les stéréotypes est présentée comme une priorité du gouvernement.

mail fillesetmath@animath.fr

Contacts téléphoniques :

Alba Cappa, secrétaire générale d’Animath (heures de bureau) 01 44 27 66 70

Véronique Chauveau, vice-présidente de femmes & mathématiques, 06 86 80 01 50

Martin Andler, président d’Animath, 06 62 35 31 48

Etat des lieux

Statistiques sur les résultats scolaires des filles et conséquences sur la place des femmes dans le monde du travail

L’égalité des filles et des garçons constitue une obligation légale et une mission fondamentale pour l’éducation nationale. Les écoles et les établissements scolaires sont devenus mixtes et on s’attendait à  ce que l’égalité en découle automatiquement. Or trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons.

Les filles réussissent mieux que les garçons
Dès l’école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Elles redoublent moins, leur taux de réussite au diplà´me national du brevet et au baccalauréat est plus élevé.

…mais n’ont pas les mêmes parcours scolaires
à€ la fin du collège, quels que soient leur milieu social d’origine ou leur réussite scolaire, les filles s’orientent plus vers l’enseignement général et technologique que vers l’enseignement professionnel (et très rarement dans les sections industrielles).
Dans l’enseignement général et technologique, elles délaissent plus facilement les filières scientifiques et techniques. Elles choisissent aussi des options différentes des garçons.

Orientations prises en 2011 à  l’issue de la seconde générale et technologique : les filles sont 28% à  choisir d’aller en S, 3% en STI2D, STAV, STL. Pour les garçons, ces pourcentages deviennent respectivement 38% et 12%.

Pour la Terminale, le pourcentage de filles varie beaucoup en fonction de la série : 45% en S, 56% en SRL, 61% en ES, ….

Après le baccalauréat :
La part d’étudiantes varie considérablement selon le type d’études : les scolarités du supérieur sont, comme celles du secondaire, très clivées selon le sexe.
Quels que soient leur origine sociale et leur parcours scolaire, les filles se dirigent moins que les garçons vers les filières sélectives comme les CPGE, les STS et les IUT.

Après un bac S, les garçons sont plus nombreux que les filles à  choisir :

  • une CPGE : 18% contre 9%
  • un IUT ou un BTS : 16 % contre 7%

Dans les CPGE toutes confondues, il y a 42 % de filles mais

  • 74 % des élèves des filières littéraires sont des filles
  • 55% dans les CPGE économiques
  • 30 % dans les CPGE scientifiques.

Seulement 27 % des diplà´mes d’ingénieurs sont délivrés à  des femmes.

Le pourcentage des filles dans les IUT dépend du secteur :

  • information-communication 80 %
  • carrières sociales 79 %
  • juridiques 78 %
  • en production 7%

Les filles sont en revanche largement majoritaires dans les formations paramédicales ou sociales (80 %) et majoritaires dans les formations universitaires de santé (médecine, odontologie et pharmacie, 62 %)

A l’université o๠les jeunes femmes représentent globalement 57 % de la population étudiante.

  • 28% en sciences fondamentales et applications
  • 62% en santé (médecine, odontologie et pharmacie)
  • 74% en langues

Les différences d’orientation entre filles et garçons ont des conséquences sur leur insertion dans l’emploi.
Filles et garçons intériorisent les stéréotypes sociaux de sexe de notre société et largement véhiculées de manière insidieuse et à  doses homéopathiques par les médias, les parents, l’école …

Filles et garçons continuent à  se conformer à  ce qui est reconnu comme leur domaine respectif de compétence dans les schémas socioprofessionnels. La persistance des choix sexués est autant le fait des garçons que des filles : ils anticipent des rà´les adultes en fonction de représentations stéréotypées.

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