Math doesn’t suck : le site web de Danica McKellar :

Danica McKellar est une actrice, réalisatrice, écrivaine, mais aussi… mathématicienne américaine. Comme l’a signalé Terry Tao sur son blog, elle a suivi son cours de topologie à  UCLA (et si vous regardez ce lien complètement, vous apprendrez un peu de mécanique statistique au passage, mais c’est un peu dur…).

Elle a écrit plusieurs livres pour encourager les filles à  faire des mathématiques, parmi lesquels « Math doesn’t suck » (traduction libre : « les maths, ça craint pas ») qui s’adresse à  des jeunes collégiens. Nous recommandons aux filles (et aux garçons aussi) de regarder le questionnaire (sorry : c’est en anglais) : « Est-ce que tu caches que tu es intelligente — tout particulièrement vis-à -vis des mecs ? »

Son livre le plus récent est « Girls get curves, Geometry takes shape » (les filles acquièrent des courbes, la géométrie prend forme).

Vincent Bouis – participant aux JBMO et membre de l’équipe France 2 à l’ITYM

Peux tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Vincent Bouis, j’ai 15 ans et je passe en première S à  la rentrée prochaine au lycée Hugues Capet à  Senlis.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours bien aimé les maths. Cependant je m’y suis intéressé plus particulièrement depuis le stage de Montpellier en 2012 que j’ai connu grà¢ce au concours Kangourou. Depuis j’ai eu l’occasion de participer à  l’Olympiade Française de Mathématique, et d’aller le samedi au club d’Orsay. J’ai participé aux stages organisés par Animath à  Cachan à  la Toussaint 2012 et en mars 2013.

Cette année j’ai été qualifié pour les JBMO et pour l’ITYM, organisés respectivement à  Antalya (Turquie) fin juin, et à  Iasi (Roumanie) quelques jours plus tard.

Pourquoi participer aux JBMO ?

Les JBMO étaient l’occasion de partir à  une compétition internationale pour la première fois, la destination n’étant pas des plus déplaisantes … J’étais très content de pouvoir passer 6 jours avec d’autres personnes ayant la même passion que moi, et de découvrir ce qu’était une compétition internationale.

Et l’ITYM ?

Le club d’Orsay présente chaque année une ou plusieurs équipes au TFJM² (Tournoi Français des Jeunes Mathématiciennes et Mathématiciens). Nous avons donc formé une équipé avec des membres du club d’Orsay. Nous nous connaissions pratiquement tous grà¢ce aux stages organisés par Animath. Nous avons été qualifiés au TFJM² pour aller à  l’ITYM en Roumanie. Ce fut l’occasion de découvrir ce qu’était la recherche en maths et de travailler de manière approfondie sur un problème ouvert. Finalement, après beaucoup de travail (et de parties de mao), nous avons gagné le 5e ITYM avec une très grande fierté partagée par tous les membres de l’équipe (lycéens et team leaders).

Si je compare ces deux expériences, on aurait d’un cà´té les vacances de rêve au soleil dans un hà´tel cinq étoiles en Turquie o๠« pour faire des maths dans un endroit pareil, il faut une sacrée volonté » (dixit Vincent Jugé) ; et de l’autre trois mois de travail acharnés pour tous les membres de l’équipe et les team leaders pour arriver dans une université roumaine avec de la nourriture … locale. Cependant le fait de partager notre victoire en équipe était très riche humainement. L’ITYM fut une expérience inoubliable pour rencontrer des jeunes d’autres pays et échanger aux niveaux scientifique et amicaux. Dans les deux cas les blagues de Vincent Jugé étaient bien présentes (comme qui dirait : « Qui Vincent péril, triomphe sans gloire … »).

As-tu d’autres passions ?

Je joue de la clarinette depuis l’à¢ge de 6 ans et je joue dans un orchestre d’harmonie depuis plusieurs années. Dès que j’en ai l’occasion je fais des stages de musique dans des orchestres symphoniques. Je fais également un peu de judo.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Pour l’instant, j’espère pouvoir intégrer une prépa scientifique (si possible à  Louis le Grand) pour ensuite rejoindre une grande école (ENS, Polytechnique, …). Mes projets ne sont pas très précis mais avec ces dernières expériences, je voudrais exercer un métier en rapport avec les maths (recherche éventuellement).

Pierre Popineau – membre de l’équipe France 1 à l’ITYM

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Pierre Popineau, j’ai 17 ans et je rentre en MPSI au lycée Descartes de Tours

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai eu le « déclic » l’année dernière, quand j’ai eu M. Goisque (qui est aussi le Team Leader de l’équipe France 1 à  l’ITYM) en professeur de mathématiques. C’est à  ce moment que j’ai commencé réellement à  m’intéresser aux mathématiques, en participant notamment aux olympiades académiques de mathématiques, au concours général et à  quelques autres épreuves comme le concours Kangourou ou encore le concours Lewis Carroll.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

L’idée m’a tout de suite séduit. J’avais déjà  entendu parler de la victoire de l’équipe du lycée Descartes l’année dernière au TFJM, et je me suis intéressé à  l’avancement des travaux de cette équipe tout au long de l’année. Quand on m’a proposé de faire partie de l’équipe cette année, j’ai sauté sur l’occasion : pouvoir chercher sur des problèmes ouverts, par moi-même, sur des sujets nouveaux, c’était exactement ce que je voulais faire. Alors, quand notre équipe est arrivée première au TFJM² (qui nous offre une qualification directe à  l’ITYM), j’étais assez impatient de participer au tournoi international afin de se mesurer à  d’autres grandes nations des mathématiques.

Que t’a apporté ton expérience au TFJM/ITYM sur le plan des maths, et plus généralement ?

Beaucoup de choses : j’ai eu le plaisir de rencontrer d’autres lycéens qui partageaient le même intérêt que moi pour les mathématiques. Mais aussi, j’ai pu rencontrer plusieurs mathématiciens de profession, avec qui j’ai pu discuter et en apprendre un peu plus sur ce métier. Egalement, j’ai pu découvrir un autre domaine des mathématiques, qui s’apparente à  la recherche et qui est assez éloigné de ce qu’on fait en cours. J’ai ainsi acquis beaucoup de connaissances. Et puis, visiter un autre pays (la Roumanie) et discuter avec des étudiants qui viennent de toute l’Europe (et de Chine) était très enrichissant, et je me suis bien amusé (mon passage préféré était l’improvisation d’un numéro de danse avec l’équipe bulgare).

Un conseil pour les futurs participants ?

Ce tournoi nécessite beaucoup d’investissement. Cependant, il faut toujours garder une bonne ambiance dans l’équipe, afin de pouvoir toujours être au meilleur niveau : une équipe unie et qui s’entend bien ne sera que plus efficace.

As-tu d’autres passions ?

à€ part les mathématiques, je m’intéresse à  l’astronomie (je suis abonné à  une revue et je reste informé des dernière nouvelles sur les sites de la NASA et de l’ESA), et j’aime lire des livres (principalement de la science-fiction). Quand il fait suffisamment beau, il m’arrive de prendre un vélo et de faire de la photographie sur les bords de la Loire, près de Tours.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Après mes deux années de classe prépa, je vais essayer de rejoindre l’école normale supérieure (ce serait mon rêve), et ensuite, j’envisage de faire de la recherche dans le domaine mathématique.

Basile Morando – membre de l’équipe France 3 à l’ITYM

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Basile Morando, j’ai 15 ans et je rentre en terminale S au lycée Marie Curie à  Strasbourg.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Je me suis toujours intéressé aux mathématiques, de par mon père, lui même professeur de mathématiques. J’ai ainsi découvert cette année le cercle de mathématiques de l’IRMA à  Strasbourg, un club ayant entre autre comme objectif de former une équipe pour le TFJM.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

C’est donc par l’intermédiaire de ce club que j’ai participé au TFJM à  Paris, durant le week-end de Pentecà´te. Mon équipe est arrivée cinquième, ce qui ne lui permettait pas de participer à  l’ITYM en principe. Cependant, les organisateurs du TFJM ont décidé, peu après le tournoi, d’envoyer à  l’ITYM une troisième équipe, composée de membres de plusieurs équipes du TFJM. C’est ainsi que je me suis fait proposer une place dans cette équipe, qui comportait deux membres de Paris, trois de Nantes, ainsi qu’un autre de Strasbourg. Nous sommes donc partis, accompagnés de l’encadrant du cercle de math de Strasbourg, à  cette cinquième édition de l’ITYM, o๠nous avons obtenu un troisième prix.

Que t’a apporté ton expérience au TFJM/ITYM sur le plan des maths ?

Sur le plan mathématique, cette expérience m’a apporté de nombreuses connaissances en lien avec le problème que je traitais (un problème de topologie), mais aussi sur de nombreux autres sujets, par l’intermédiaire des solutions des équipes adverses que nous devions relire. C’est indéniablement un plus dans mes études futures, tant au niveau des connaissances qu’au niveau de la rédaction et de la formulation d’un raisonnement scientifique.

Et plus généralement ?

Cela m’a aussi permis de faire de nombreuses rencontres, tout d’abord de mon équipe de l’ITYM, que j’ai rencontré pour la première fois à  l’aéroport, mais aussi particulièrement des autres participants français à  ce tournoi, les trois équipes françaises étant assez proches à  ce tournoi.

As-tu d’autres passions ?

Outre les mathématiques, je m’intéresse aussi beaucoup à  la physique et à  l’astronomie. D’autre part, je suis pianiste, ce qui monopolise une grande partie de mon temps, j’écoute beaucoup de musique, et lis autant que possible.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Pour l’instant, je me concentre sur mon année de terminale, durant laquelle j’espère pouvoir participer à  l’édition 2014 du TFJM, et pourquoi pas de l’ITYM.

Ensuite, je pense faire rentrer dans une MPSI, sans savoir précisément encore quel métier je souhaite pratiquer.

Adrien Lemercier, médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior de mathématiques 2013

Adrien, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Adrien Lemercier, j’ai 15 ans et j’entre en seconde au lycée Janson-de-Sailly à  Paris.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Je ne me souviens pas très bien, mais depuis très longtemps ! Quand j’étais en CE2, je m’entrainais à  faire des opérations le plus rapidement possible puis au calcul mental… J’ai toujours été en avance par rapport au programme scolaire.

Au début du collège je me suis intéressé aux énigmes mathématiques par l’intermédiaire de livres comme «Â pas de panique, c’est logique  », et à  des problèmes du Kangourou.

En quatrième, j’ai découvert l’association Animath. Je me suis présenté au test de sélection pour le stage olympique de Montpellier 2012, après m’être entraîné sur celui de l’année précédente, et j’ai été admis. A Montpellier, j’ai vraiment adoré les maths qu’on y faisait : des notions qui dépassent largement le programme, des exercices intéressants etc. C’est à  partir de ce moment là  que j’ai commencé à  vraiment aimer les maths.
Par la suite, je me suis rendu (et je me rends toujours) au club de mathématiques discrètes de Lyon animé par Bodo Lass, ce qui m’a fait énormément progresser.

Pourquoi participer aux JBMO ?

Après le stage de Montpellier, je me suis qualifié à  la préparation olympique de l’OFM. Il était alors assez naturel pour moi de participer aux JBMO : j’ai fait les tests de sélection et j’ai été sélectionné. J’étais vraiment très content de partager cette expérience avec mes camarades et mes chefs de délégation.

Que t’a apporté ton expérience aux JBMO sur le plan des maths, et plus généralement (rencontres d’autres jeunes, tourisme…) ?

C’était ma première olympiade de mathématiques. Je suis un peu déçu par ma médaille de bronze, même si ce n’est pas si mal, parce que l’exercice 3 était largement faisable et que je ne l’ai pas résolu en plus de trois heures… Les JBMO m’ont permis d’identifier mes points forts, mes points faibles et vont donc me permettre de progresser plus rapidement.
J’ai particulièrement apprécié le principe des JBMO : un savant mélange de maths et de jeux dans un hà´tel luxueux au bord de la mer… La balade en bateau le dernier jour était très sympa aussi.

As-tu d’autres passions ?

J’adore pratiquer le ski alpin, je vais à  la montagne environ une semaine par an depuis que je suis petit. J’écoute également beaucoup de musique moderne. Sinon, j’aime bien le tennis, le handball, la natation… J’ai fait du hockey sur glace pendant cinq ans.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Je ne sais pas exactement quel métier je voudrais faire, j’hésite surtout entre enseignement et recherche, mais j’ai le temps de réfléchir. D’un point de vue scolaire, l’ENS m’attire plus que le reste et je suis certain de vouloir faire une classe préparatoire scientifique. Sinon, je compte continuer les mathématiques olympiques, participer à  des compétitions mathématiques, et me faire plaisir !

Ippolyti Dellatolas – membre de l’équipe France 2 à l’ITYM et de l’équipe française aux EGMO

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Ippolyti Dellatolas. J’ai bientà´t 17 ans et je viens de finir la terminale S au lycée Louis le Grand à  Paris, en section européenne.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours bien aimé les maths, mais je ne m’y suis intéressée sérieusement que depuis cette année. L’été entre la première et la terminale j’ai passé un mois dans un summer camp de maths (DIMACS) dans l’université de Rutgers aux Etats-Unis, et c’est là  que j’ai découvert un vrai intérêt pour les maths. En terminale ma prof de maths m’a parlé de l’OFM et j’ai suivi la préparation olympique française. J’ai participé au stage olympique de mars à  Cachan, puis j’ai été sélectionnée pour partir aux EGMO (Olympiades européennes des filles).

Je viens de rentrer d’un voyage d’une semaine dans la ville de Iasi en Roumanie, o๠j’ai participé à  l’ITYM (Tournoi International des Jeunes Mathématiciens) avec l’équipe d’Orsay. Grà¢ce à  de nombreux efforts et un long travail de tous les membres de l’équipe et des encadrants (ainsi qu’une organisation excellente …) notre équipe a réussi à  remporter le 5ème ITYM !
Même si j’ai regretté de ne pas avoir connu Animath et l’OFM avant, avoir pu participer à  ce type de compétitions et découvrir des maths extra-scolaires était une expérience géniale.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

Tout a commencé lorsque certains membres du club d’Orsay recherchaient quelqu’un d’intéressé par le problème de géométrie proposé à  l’ITYM … J’ai pensé que ce tournoi serait une occasion unique de découvrir ce qu’est un travail de recherche sur un problème ouvert et de voir différentes façons de réflechir à  des problèmes de mathématiques originaux. J’ai donc tout de suite accepté et nous avons fini par former une équipe très motivée pour le TFJM (tournoi français des jeunes mathématiciens), puis nous avons été sélectionnés pour partir au tournoi international.

As-tu d’autres passions ?

A part les maths, je m’intéresse beaucoup aux langues et j’adore aller au théà¢tre. J’écoute énormément de musique de presque tous les genres et j’ai fait de la guitare pendant plusieurs années, même si ca fait un moment que je n’en ai pas joué sérieusement.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

J’entre en prépa MPSI à  Louis le Grand l’année prochaine. Pour l’instant je compte surtout profiter de ces années pour apprendre de nouvelles choses. Je n’ai pas d’idée exacte de futur métier, et même si je veux continuer à  faire des maths je ne pense pas faire uniquement ça.

Stage MathC2+ – Les mystères des nombres premiers – avril 2013

Date: du 29 avril au 4mai 2013

Lieu: Institut Henri Poincaré et Ens

Académie: Paris-Créteil-Versailles (Philippe Dutarte).

Porteur de projet: Association Science Ouverte (François Gaudel).

Autres partenaires scientifiques ou pédagogiques: Science Académie.

Mots clefs: nombres premiers, cryptographie, partition d’entiers.

Ce sont 19 élèves qui ont participé à  ce stage, dont deux qui n’ont participé qu’à  une journée, et un à  deux, ce qui était prévu dès le départ dans ce cas. Sur les 17 ayant participé comme prévu, il y avait 11 filles et 6 garçons venant de … 15 lycées, dont un de Normandie (!) et 8 de Seine-Saint-Denis.
Le stage comportait : 1 élève de troisième, 7 élèves de seconde, 6 élèves de première (dont une de première ES, les autres en S), 3 élèves de Terminale S, 1 élèves de PCSI.
Le thème retenu cette année était « les mystères des nombres premiers ». Les jeunes ont partagé leur temps entre conférences interactives, ateliers de recherche en petits groupes, visite de la bibliothèque de l’IHP, sans oublier les restitutions en fin de stage.

Pour plus de détails :

Stage MathC2+ – Grenoble – juin 2013

Date : 17 et 18 juin 2013

Lieu : INRIA (Montbonnot Saint Martin) et université Joseph Fourier (Saint Martin d’Hères)

Académie : Grenoble

Porteur de projet : Martine JACQUIN

Partenaires scientifiques et pédagogiques : INRIA, à  Montbonnot- Saint Martin et UJF, université Joseph Fourier à  Saint Martin d’Hères

Autres partenaires :

  • Ecole de Pupilles de l’Air, Montbonnot- Saint Martin : hébergement et mise à  disposition d’autocar
  • Le CRDP de Grenoble : prêt d’ordinateurs
  • Crédit Mutuel Enseignant

Ce sont 34 élèves de seconde, 20 filles et 14 garçons, qui ont participé à  ce stage, venant des lycées d’Annonay, Le Teil , Meylan, Grenoble, Villard Bonnot, Moirans, Saint Maurice l’Exil, La Mure, Saint Romain en Gal, Voiron, Moutiers, Ugine, Annecy, Bonneville, Passy, Cluses, Pringy, Annemasse et Ville La Grand.

Les travaux proposés aux élèves, très variés, ont permis de mettre en perspective les métiers de la recherche. Au cours de conférences, de visites de laboratoires et d’ateliers, les thèmes suivants ont été abordés :

  • le métier de Chercheur ;
  • les mathématiques et les courants marins ;
  • théorie des jeux : atelier interactif ;
  • mathématiques et jeux vidéo ;
  • visite de plateformes expérimentales INRIA : « Perception embarquée pour les véhicules de demain », « Interactions 3D entre réel et virtuel sans marqueur » et « Simulation et prédiction du trafic routier à  Grenoble » ;
  • monde végétal : mathématiques et dessin :
  • avalanches ;
  • logique et raisonnement ;
  • démonstration de robotique ;
  • mathématiques, physique et musique.

Ateliers

Une plate-forme expérimentale à  l’Inria

Lucie Wang, médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior de mathématiques

Lucie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Lucie Wang, 13 ans, je sors de troisième au collège Sainte-Marie d’Antony pour entrer en seconde au lycée Louis-le-Grand à  Paris.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Depuis toute petite, à  vrai dire… Ma mère m’a initiée dès mon plus jeune à¢ge aux maths, ce qui m’a permis de développer au plus tà´t ma réflexion mathématique. En CM1, j’ai commencé à  participer au championnat de la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques), auquel je participe toujours. Ensuite, au collège, j’ai participé aux clubs de maths animés par deux professeurs, Mme Lacaze et M. Vuillemey ; et j’ai eu quelques nouvelles opportunités de concours mathématiques, avec les olympiades académiques de quatrième de Versailles ou encore le Concours Integral (du même type que le concours Kangourou). Puis, en fin de quatrième, suite au test de sélection d’Animath, j’ai été prise pour le stage d’été de Montpellier.

A ma rentrée en troisième, je me suis qualifiée pour suivre la préparation olympique de l’OFM (Olympiade française de mathématiques). Pendant l’année, j’ai pu m’entraîner grà¢ce aux envois de l’OFM, aux différents stages, et aux clubs : d’abord le club d’Orsay auquel j’ai participé jusqu’en mars, et le club de Lyon, animé par Bodo Lass, auquel j’ai depuis pris part.

Pourquoi participer aux JBMO ?

J’avais très envie de participer aux JBMO pour pouvoir élargir mon horizon. En effet, les JBMO, c’est non seulement l’occasion de prendre plaisir à  faire des maths, mais aussi de rencontrer d’autres jeunes qui partagent cette même passion. Et puis, il va sans dire que le fait de partir en Turquie, à  Antalya, pour passer 6 jours dans un cadre de rêve est plus que motivant !
Je trouve à  ce propos que les JBMO, comme plus généralement les olympiades de maths à  échelle internationale, sont très bien pensées, dans le sens o๠nous consacrons beaucoup de temps pour les maths, et grà¢ce à  ces olympiades on reçoit en retour la possibilité d’effectuer un formidable voyage à  l’étranger dans de superbes conditions et de faire des rencontres.

Que t’a apporté ton expérience aux JBMO sur le plan des maths, et plus généralement (rencontres d’autres jeunes, tourisme…) ?

Les JBMO ont été ma première expérience d’olympiade à  échelle internationale, et elles m’ont beaucoup apporté à  différents niveaux. Déjà , ça a été l’occasion de me mesurer aux participants d’autres pays, ce qui est bien pour se donner une idée de son niveau, du chemin qu’il reste encore à  parcourir. J’ai également pu voir o๠sont mes faiblesses, mes points forts d’un point de vue plus technique : sur quels exercices j’ai séché, lesquels ne m’ont pas posé de problème, etc., pour ainsi pouvoir travailler plus efficacement de retour en France.

A part ça, j’ai rencontré aux JBMO d’autres jeunes passionnés de maths avec qui j’ai pu échanger (notamment la chypriote avec qui je partageais ma chambre), même si on restait quand même la plupart du temps entre nous au sein de l’équipe.

As-tu d’autres passions ?

J’aime beaucoup la musique. Je joue du piano depuis huit ans et de la guitare depuis quatre ans, et j’ai étudié le solfège pendant huit années. Mes goà»ts musicaux sont très variés : j’aime beaucoup la musique de Chopin, Schubert, ou Debussy, mais j’écoute aussi beaucoup de musique actuelle, surtout du rock. Sinon, j’aime aussi les sciences en général, et je programme un peu.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Ce qui est sà»r, c’est que je compte faire une classe préparatoire scientifique. Ensuite, j’aimerais bien aller dans une école comme Ulm ou Polytechnique, mais je ne sais pas encore quel métier précis je voudrais exercer. Les maths sont ma grande passion, alors travailler dans les maths plus tard me plairait sans doute : peut-être de la recherche…

En tout cas, pour l’instant, il est encore tà´t pour me prononcer là -dessus, je préfère me donner du temps car cela mérite d’être mà»rement réfléchi.