European Tournament of Enthusiastic Apprentice Mathematicians (ETEAM)

6 juillet @ 8h00 12 juillet @ 17h00

Qu’est ce que l’ETEAM ?

L’« European Tournament of Enthusiastic Apprentice Mathematicians » est une nouvelle compétition de mathématiques par équipes destinée aux lycéens, dont la première édition s’est tenue en juillet 2024 au Luxembourg.

En quoi cela consiste-t-il ?

  • Des problèmes mathématiques aux formulations ouvertes, dont seule une partie est entièrement connue des auteurs, mais accessible avec des outils de niveau lycée, et qui devraient être largement accessibles et partiellement résolus avec les connaissances du lycée, sont publiés début avril.
  • Des équipes de 4 à 6 lycéens, généralement encadrés par un enseignant ou un chercheur, travaillent sur les problèmes pendant quelques mois et soumettent une solution écrite à au moins 6 d’entre eux.
  • Puis, début juillet, ils débattent avec les autres participants de leurs solutions devant un jury de chercheurs.
  • L’objectif est d’abord de simuler la recherche : problèmes ouverts, phase de travail et d’écriture, puis retours des pairs ; mais aussi une présentation devant un jury.

Université Claude Bernard Lyon 1

43 Bd du 11 Novembre 1918
Villeurbanne, 69100 France
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04 72 44 80 00
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Les « écoles d’été » de 2024

Les « écoles d’été » de 2024 à Fianarantsoa, Yaoundé, Dakar et Djibouti

En 2024, Animath International et ses partenaires locaux ont poursuivi leurs efforts pour promouvoir l’apprentissage des mathématiques périscolaires en Afrique francophone. Cette initiative, qui s’inscrit dans une dynamique collaborative, a permis d’organiser de nombreuses sessions « d’écoles d’été » dans plusieurs pays.

Des sessions fructueuses dans quatre pays

1. Djibouti :

L’association ADAM-MATHS est active dans les collèges et lycées du pays, avec 11 clubs lycéens, issus d’une sélection organisée en octobre 2024 et plusieurs spécialité allant des mathématiques olympiques à la cryptographie. Cette association a organisé deux stages intensifs pour les élèves et les enseignants en janvier et novembre 2024 avec le soutien de Paul Boureau, bénévole à la Préparation Olympique Française de Mathématiques (POFM)

2. Sénégal

L’association TERANGAMATH a enrichi son programme avec trois grandes initiatives. Outre des stages de préparation olympique et une participation au Salon international des jeux mathématiques à Paris, l’association a lancé un projet de chaîne YouTube dédiée aux mathématiques pour les lycéens. Ce projet a été marqué par la création de sept vidéos pilotes lors d’une session animée par Benoît Rittaud. En 2024, les stages hebdomadaires regroupent 138 élèves et une dizaine de clubs sont en projet pour cette année académique.

3. Cameroun

PromoMaths implanté à Ngonksamba a développé son activité à plusieurs composantes, préparation et participation à diverses olympiades et concours dont la POFM, la PAMO et l’OIM, réunion de clubs, organisation du « Pi-Day », concours AL-Kindi, avec 581 élèves. L’association a organisé deux écoles d’été à Yaoundé, attirant 62 élèves. Plusieurs élèves participants se sont aussi distingués aux Olympiades Francophones et Africaines de Mathématiques (OFM et PAMO), avec 2 médailles remportées.

4. Madagascar

Le club imatematiko et le CREM, centre de recherche sur l’enseignement des mathématiques, animent durant l’année diverses interventions périscolaires. À Fianarantsoa, deux stages intensifs ont pu être organisé avec le soutien d’Animath. Ces stage ont réuni plus d’une vingtaines élèves encadrés par des chercheurs internationaux et locaux avec notamment le soutien de Jorge Urroz de l’Université Polytechnique de Madrid. Les thèmes abordés incluaient la combinatoire, la théorie des nombres et la géométrie algorithmique, ouvrant des perspectives prometteuses pour les compétitions futures.

Vers une coordination régionale renforcée

En 2025, la coordination de l’Olympiade Francophone de Mathématiques sera assurée par la France, mais passera à Djibouti en 2026 et au Sénégal en 2027. Cette transition marque une avancée pour l’autonomisation des associations africaines dans l’organisation de compétitions internationales. Animath encourage d’ailleurs le développement de partenariats locaux pour renforcer la participation à ces olympiades et à la Pan African Mathematical Olympiad (PAMO).

Olympiade Internationale de Mathématiques (OIM)

11 juillet, 2024 @ 9h00 22 juillet, 2024 @ 17h00

Comme chaque année, la Préparation Olympique Française de Mathématiques prépare et entraîne des centaines de collégien·nes et lycéen·nes à de nombreuses compétitions mathématiques internationales.

Qu’est ce que L’OIM (Olympiade Internationale de Mathématiques) ?

L’Olympiade Internationale de Mathématiques est une compétition qui rassemble chaque année une centaine de pays au mois de Juillet. Chaque pays y envoie une délégation d’au plus six élèves de moins de 20 ans n’ayant pas commencé leurs études supérieures. À l’issue de la compétition, la moitié des participant(e)s reçoit une médaille d’or, d’argent ou de bronze. Cette année cette compétition aura lieu du 11 au 22 juillet à Bath, Royaume-Uni.

Après le test de mars de la POFM, les élèves qui représenteront la France à cette compétition sont : Serge BIDALLIER, Anatole BOUTON, Erik DESURMONT, Oscar FISCHLER, Solal PIVRON-DJEDDI et Auguste RAMONDOU

Animath – POFM

Voir le site Organisateur

IMO et JBMO : qui représentera la France ?

Comme chaque année, la Préparation Olympique Française de Mathématiques prépare et entraîne des centaines de collégien·nes et lycéen·nes à de nombreuses compétitions mathématiques internationales.

Après les excellents de nos différentes équipes aux premières compétitions de l’année, (EGMO, BMO, RMM) c’est au tour de deux nouvelles équipes de se préparer pour les prochaines compétions de 2024 :

  • La JBMO (Junior Balkan Mathematical Olympiad), réservée aux élèves de moins de 15 ans et demi, qui aura lieu du 25 au 30 juin 2024 en Turquie.

Après le test de mars de la POFM, les élèves qui représenteront la France à cette compétition sont : Mattéo ARGENTIN, Hadrien FAUCHEU, Itza HERVÉ-ARROUAYS, Marin RENAUDINEAU, Sahaj RAJVANSHI et Benjamin ZHENG.

  • L’OIM (Olympiade Internationale de Mathématiques ou IMO, International Mathematical Olympiad en anglais) qui aura lieu du 11 au 22 juillet à Bath, Royaume-Uni.

Après le test de mars de la POFM, les élèves qui représenteront la France à cette compétition sont : Serge BIDALLIER, Anatole BOUTON, Erik DESURMONT, Oscar FISCHLER, Solal PIVRON-DJEDDI et Auguste RAMONDOU

Bon courage à tous les participants et à leurs leaders qui les accompagneront tout au long des compétitions ! Vous pourrez suivre les aventures de nos deux équipes sur le site de la Préparation Olympique.

Concours Alkindi – Finale

21 mai @ 9h00 17h00

Le concours Alkindi est une compétition de cryptographie ouverte aux classes de 4e, 3e et 2de. Il est organisé par les associations Animath et France-ioi. La participation est entièrement gratuite. Le concours se déroule en 3 tours et une finale. Les deux premiers tours accessibles sans sélection. Une phase de préparation permet ensuite de se qualifier au troisième tour, à l’issue duquel les 20 meilleures équipes accèdent à la finale.

La finale est une épreuve de 2 heures. Les sujets des années précédentes sont disponibles sur cette page). Les élèves assisteront à des ateliers de cryptographie donnés par des chercheurs, avant la cérémonie de clôture, lors de laquelle les résultats seront annoncés, avec la participation de nos différents partenaires.

Animath & France IoI

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Performance historique de la France au RMM, Romanian Master of Mathematics, à Bucharest !

Du 26 février au 2 mars a eu lieu la 15ème édition du Romanian Master of Mathematics, à Bucharest à laquelle l’équipe de France a participé.

L’équipe et leurs accompagnateurs lors de la cérémonie d’ouverture

Composée cette année de Serge Bidallier, Anatole Bouton, Akin Dürrüoglu, Oscar Fischler, Solal Pivron-Djeddi et d’Auguste Ramondou, l’équipe était encadrée par Aurélien Fourré (chef d’équipe adjoint) et Martin Rakovsky (chef d’équipe), deux bénévoles de la Préparation Olympique Française de Mathématiques.

Après deux jours d’épreuves pour nos participants et plusieurs heures de corrections pour nos encadrants, notre équipe remporte 1 médaille d’or, 4 médailles de bronze et une mention honorable. Mention spéciale à Anatole Bouton, médaille d’or qui termine 4e de toute la compétition ! Notre équipe réalise donc un nouveau record historique en terminant 5e au classement des pays, son meilleur résultat de l’histoire ! 🎉🇫🇷

L’équipe au complet et leurs médailles !

Pour découvrir les aventures des participants en détail, rendez-vous sur le site de la Préparation Olympique Française de Mathématiques ou directement ici.

Stage de mars au Sénégal, un grand succès

Le stage Animath à Dakar (projet « Sénémath ») une belle réussite, et le début d’un projet de long terme.

Sur les deux premières photos, les intervenants d’Animath, Rémi Molinier et Emilie Buessler travaillant aec les stagiaires. La troisième les montre filmés pendant un reportage télévisé. Sur la dernière photo, avec Alioune Badara Goréee Sow, coordonnateur du Réseau des clubs scientifiques du Sénégal, lors de la remise des diplômes aux participants.

Compte rendu de la session : CR Session Dakar mars 2019

Le reportage fait jour par jour par le web magazine Télé-école

Cérémonie d’ouverture

Session 2

Session 3

Session de clôture

Stages lycéens en Afrique 2019 : premier jour au Sénégal et Burkina-Faso

Ce 25 mars 2019, deux stages pour lycéens d’Afrique subsaharienne ont débuté, l’un à Dakar au Sénégal, et l’autre à Bobo-Dioulasso au Burkina-Faso.

Ces stages s’inscrivent dans l’action internationale d’Animath et sont rendus possibles grâce au soutien de Campus France, avec qui nous avons passé une convention. Après le Sénégal et le Burkina Faso, il y aura dans les prochaines semaines la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, puis plus tard ce printemps la République du Congo, et enfin le Cameroun et le Bénin.

Le stage au Sénégal est animé scientifiquement par Rémi Molinier et Emilie Buessler, respectivement professeur agrégé et doctorante à l’université Grenoble-Alpes, et est organisé par Alioune Badara Goree Sow, étudiant au département mathématiques et informatique l’Université Cheikh Anta DIOP, coordonnateur du Réseau des Clubs Scientifiques du Sénégal.

 

Le stage au Burkina est encadré par le professeur Arouna Darga, de l’université Pierre-et-Marie Curie, et par trois étudiants à l’École polytechnique : Virgine Do, Thomas Vezin et Thomas Sentis. Les séances se déroulent du 25 au 30 mars de 7h à 15h à l’université Nazi Boni de Bobo Dioulassou (voir l’article paru dans le magazine en ligne Lefaso.net)

 

Les stages Animath de 2019 en Afrique subsaharienne avec le soutien de Campus France

Animath va organiser en 2019 des stages dans sept pays d’Afrique, dans le cadre d’une convention avec Campus-France. Un huitième, le Mali, devrait bientôt les rejoindre.

Voir ici le communiqué de presse conjoint Campus France – Animath publié le 22 mars 2019 à l’occasion de l’ouverture des premiers stages au Sénégal et au Burkina-Faso.

Avec en perspective la création ou le renforcement de clubs lycéens de mathématiques, est organisé dans chaque pays un stage intensif d’une semaine rassemblant à la fois les lycéennes et lycéens des clubs existants ou à naître, leurs professeurs de mathématiques qui ensuite les encadreront dans leurs activités périscolaires, et des universitaires du pays qui apporteront la dimension « recherche et innovation » à ces activités.

Entre mars et juin 2019 sont concernés : la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Sénégal,  le Congo-Kinshasa, et le Congo-Brazzaville. Puis à l’automne : le Cameroun, et le Bénin.  Le Mali sera associé aux travaux réalisés dans ces pays où  d’ores et déjà plusieurs créations de clubs sont annoncées.

Animath envoie dans chaque session deux trois mathématiciens, chercheurs ou étudiants avancés ayant tous déjà l’expérience d’avoir participé à des clubs lycéens ou animé des stages similaires, en France ou à l’étranger.

Pourquoi créer des clubs lycéens de mathématiques périscolaires en Afrique subsaharienne ?

L’Afrique a un besoin urgent de former des cadres scientifiques aptes à s’adapter à la nouvelle économie largement fondée sur le numérique, les communications, les innovations et les capacités à adapter les découvertes en sciences et technologies aux besoins locaux de développement.  Si cela ne se réalise pas elle accusera son retard dans ces domaines nécessaires à son développement. Dans ce cadre les mathématiques et l’informatique jouent un rôle important, même si d’autres domaines doivent aussi être pris en considération tant en sciences exactes qu’en sciences humaines.

Or l’enseignement de mathématiques en Afrique souffre de plusieurs difficultés qui ne lui sont d’ailleurs pas strictement propres :

  • La formation de base en mathématiques des enseignants d’école, de collège et de lycée est souvent largement insuffisante. Selon plusieurs sources, dans certains pays moins de 10% de ces enseignants ont en mathématiques ou en informatique une formation de base suffisante pour faire leurs propres enseignements. Beaucoup d’entre eux ne connaissent pas vraiment l’utilité et la place des mathématiques dans la société.  De plus la faiblesse des salaires des enseignants fait que ceux qui réussissent à faire de bonnes études de maths (pas forcément à un niveau très élevé) trouveront de bien meilleures rémunérations que dans l’enseignement.
  • En conséquence les cours de maths sont trop souvent enseignés de manière très dogmatique, avec parfois un manque de rigueur que bien sûr peu d’élèves sont aptes à déceler, et la transmission de « formules » à appliquer avec plus ou moins de bonheur. Le doute et la découverte de la rigueur et de la beauté de démonstrations « élégantes » sont parfois remplacés par une nécessaire docilité dans l’apprentissage, ce qui est le contraire tant de l’attitude du chercheur que de l’esprit de l’innovation.
  • Une autre constatation est la faible proportion de filles qui s’orientent vers les études scientifiques et particulièrement les mathématiques. Or l’éducation des filles, et en conséquence la place des femmes à égalité avec les hommes, est un point essentiel de la construction de la démocratie et d’une démographie maîtrisée.
  • Plus généralement, le nombre de jeunes Africains se destinant aux études scientifiques et techniques est très insuffisant.

Or on constate que mis dans une situation qui favorise et valorise son inventivité, un ou une élève peut opérer un véritable déblocage dans son attitude de passivité devant les maths. L’idée principale étant alors de lui faire s’approprier les mathématiques qu’il découvre, certes avec l’aide de mathématiciens à la fois passionnés par leurs domaines et expérimentés dans cette relation avec les élèves. Les résultats sont souvent spectaculaires, comme le montre cet extrait de la lettre d’une élève congolaise exprimant son sentiment sur l’école d’été de 2016 d’un club Animath de Kinshasa :

« …. J’ai compris que les mathématiques sont aussi un langage où chaque phrase exprime une idée, annonce un résultat et formule une demande. J’ai compris qu’en mathématique avant de mémoriser une formule et la reproduire lors d’un exercice ou dans un contrôle, il faut déceler la logique qu’elle comporte. Celle-ci se trouve dans chaque donnée, théorème, formule que nous appliquons. Ce n’est qu’une fois cette logique imprégnée que les voiles tombent. La logique nous aide à bien comprendre les énoncés d’exercices. C’est par l’appropriation de cette logique, par la compréhension des mathématiques comme un langage que nous serons à même de donner corps aux théorèmes, axiomes  et principes…. »

Conscients de ces problèmes plusieurs mathématiciens ont créé en France il y a une vingtaine d’années l’association Animath, pour rendre les maths plus attractives auprès des élèves de collèges et de lycées. Il s’agit alors de faire travailler les lycéens en mini groupes de 4 à 6 sur des sujets non triviaux, demandant de la réflexion parfois longue mais toujours passionnante.

Plusieurs dimensions ont été données à l’action d’Animath et des associations du même type travaillant en relation avec Animath, Math.en.Jeans, Kangourou des maths, Filles et Maths, Concours Alkindi de codage, etc., toutes cherchant à intégrer une orientation recherche dans leurs activités et non à dispenser des rappels ou renforts de cours. Clubs de mathématiques de divers niveaux (il y en a plusieurs centaines maintenant en France), compétition entre équipes sur des sujets donnés à l’avance ou élaborés ensemble, travail en commun avec des chercheurs, conférences de vulgarisation, etc.

En 2010 en répondant à des sollicitations venant de pays étrangers, Animath a démarré une activité internationale, en aidant à l’implantation durable dans ces pays de clubs lycéens de mathématiques périscolaires, c’est-à-dire hors des cours classiques, destinés uniquement à des élèves motivés, et avec la participation de chercheurs mathématiciens locaux et français. Cela touche en particulier l’Afrique francophone subsaharienne.  Nous pensons que si ce qui démarre en collaboration avec les universités et lycées dans un pays donne naissance  à quelques clubs lycéens, et que ceux-ci essaiment ensuite plus largement, le pari de faire naître un intérêt plus grand pour les sciences et la technologie, tant pour les lycéens que pour les lycéennes, sera en voie d’être gagné.

Dans ce pari nous espérons favoriser le retour de compétences de la diaspora scientifique africaine installée en France.  Ce qui est déjà engagé par la présence  dans les équipes déjà constituée de trois mathématiciens d’origine africaine en poste dans des universités françaises. Par la suite il pourra être envisagé d’organiser un suivi pour les anciens des clubs lycéens devenus étudiants en mathématiques ou informatique et de les aider à poursuivre des études de haut niveau en organisant en Afrique même des sessions d’initiation à la recherche. .

Enfin, Animath étant en contact étroit avec les universités en France peut aussi servir de relais pour aider à développer les coopérations scientifiques franco-africaines en mathématiques et informatique, voire plus largement en sciences, et même au-delà.