Seginus Mowlavi

Seginus Mowlavi est élève de seconde au lycée international Ferney Voltaire de Lyon. à€ 14 ans, il a été sélectionné pour représenter la France aux Olympiades Internationales de Mathématiques, avec Jonathan Dong, Diane Gallois-Wong, Baptiste Louf, Antoine Michon et Vincent Mouly. Voici son portrait.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours aimé les sciences. Mon réel intérêt pour les maths remonte peut-être à  la fin de la primaire, alors que mon père discutait de problèmes de maths avec mon frère. Je les entendais parler d’équations, j’observais les calculs qu’ils posaient… Finalement, je suis allé voir mon père et je lui ai demandé de m’en apprendre plus sur les équations. C’est sans doute comme cela qu’à  vraiment débuté mon intérêt pour les maths. Par la suite, en sixième, puis en troisième, j’ai passé le concours Kangourou, sans trop y croire. Pourtant j’ai été sélectionné. Parallèlement, je me rendais (et je me rends toujours) régulièrement au Club de mathématiques de Lyon.
J’ai aussi suivi les stages Grésillon, organisés par Animath, en classes de quatrième et de troisième, et cette année encore. Ce qui me plaît particulièrement dans ces stages, c’est que les mathématiques qu’on y étudie sortent du cadre de l’enseignement. Comme les concours, cela permet de voir autre chose, d’élargir son horizon, et surtout de se confronter à  des gens de son niveau.


Pourquoi participer aux Olympiades internationales de mathématiques ?

C’est pour ces mêmes raisons que j’ai voulu participer aux Olympiades internationales de mathématiques. Quand j’ai été sélectionné, je ne réalisais pas vraiment. D’ailleurs, c’est toujours le cas. Du coup, je ne suis pas particulièrement stressé. Peut-être que ça viendra le jour de l’épreuve… En attendant, je me prépare en étudiant des cours et, depuis une semaine ou deux, je m’entraîne à  l’aide d’annales. J’ai aussi suivi un stage de préparation avec les autres membres de l’équipe nationale française. C’était un bon moment. On se connaît tous depuis Grésillon, et beaucoup sont également membres du club de Lyon. On s’entend bien.
Obtenir une médaille à  Amsterdam, c’est très incertain. Mais j’espère au moins être récompensé par une mention honorable. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une bonne expérience. Et puis, c’est bien pour le CV, c’est un investissement pour les années futures !


Et après les OIM, qu’est ce que tu vas faire ?

Je participe au stage Grésillon, fin aoà»t, pour la troisième fois consécutive. J’aime vraiment les maths, même si j’ai aussi d’autres centres d’intérêt : je lis, je programme un peu, j’aime aussi sortir avec mes amis. Mais les mathématiques tiennent une place particulièrement importante dans ma vie.

As-tu déjà  une idée de ce que tu veux faire plus tard ?

Je ne sais pas encore précisément, mais ce qui est certain, c’est que j’exercerai une profession en rapport avec les maths. Des maths abstraites de préférence. Pourquoi pas de la recherche ?