Lucie Wang, médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior de mathématiques

Lucie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Lucie Wang, 13 ans, je sors de troisième au collège Sainte-Marie d’Antony pour entrer en seconde au lycée Louis-le-Grand à  Paris.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Depuis toute petite, à  vrai dire… Ma mère m’a initiée dès mon plus jeune à¢ge aux maths, ce qui m’a permis de développer au plus tà´t ma réflexion mathématique. En CM1, j’ai commencé à  participer au championnat de la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques), auquel je participe toujours. Ensuite, au collège, j’ai participé aux clubs de maths animés par deux professeurs, Mme Lacaze et M. Vuillemey ; et j’ai eu quelques nouvelles opportunités de concours mathématiques, avec les olympiades académiques de quatrième de Versailles ou encore le Concours Integral (du même type que le concours Kangourou). Puis, en fin de quatrième, suite au test de sélection d’Animath, j’ai été prise pour le stage d’été de Montpellier.

A ma rentrée en troisième, je me suis qualifiée pour suivre la préparation olympique de l’OFM (Olympiade française de mathématiques). Pendant l’année, j’ai pu m’entraîner grà¢ce aux envois de l’OFM, aux différents stages, et aux clubs : d’abord le club d’Orsay auquel j’ai participé jusqu’en mars, et le club de Lyon, animé par Bodo Lass, auquel j’ai depuis pris part.

Pourquoi participer aux JBMO ?

J’avais très envie de participer aux JBMO pour pouvoir élargir mon horizon. En effet, les JBMO, c’est non seulement l’occasion de prendre plaisir à  faire des maths, mais aussi de rencontrer d’autres jeunes qui partagent cette même passion. Et puis, il va sans dire que le fait de partir en Turquie, à  Antalya, pour passer 6 jours dans un cadre de rêve est plus que motivant !
Je trouve à  ce propos que les JBMO, comme plus généralement les olympiades de maths à  échelle internationale, sont très bien pensées, dans le sens o๠nous consacrons beaucoup de temps pour les maths, et grà¢ce à  ces olympiades on reçoit en retour la possibilité d’effectuer un formidable voyage à  l’étranger dans de superbes conditions et de faire des rencontres.

Que t’a apporté ton expérience aux JBMO sur le plan des maths, et plus généralement (rencontres d’autres jeunes, tourisme…) ?

Les JBMO ont été ma première expérience d’olympiade à  échelle internationale, et elles m’ont beaucoup apporté à  différents niveaux. Déjà , ça a été l’occasion de me mesurer aux participants d’autres pays, ce qui est bien pour se donner une idée de son niveau, du chemin qu’il reste encore à  parcourir. J’ai également pu voir o๠sont mes faiblesses, mes points forts d’un point de vue plus technique : sur quels exercices j’ai séché, lesquels ne m’ont pas posé de problème, etc., pour ainsi pouvoir travailler plus efficacement de retour en France.

A part ça, j’ai rencontré aux JBMO d’autres jeunes passionnés de maths avec qui j’ai pu échanger (notamment la chypriote avec qui je partageais ma chambre), même si on restait quand même la plupart du temps entre nous au sein de l’équipe.

As-tu d’autres passions ?

J’aime beaucoup la musique. Je joue du piano depuis huit ans et de la guitare depuis quatre ans, et j’ai étudié le solfège pendant huit années. Mes goà»ts musicaux sont très variés : j’aime beaucoup la musique de Chopin, Schubert, ou Debussy, mais j’écoute aussi beaucoup de musique actuelle, surtout du rock. Sinon, j’aime aussi les sciences en général, et je programme un peu.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Ce qui est sà»r, c’est que je compte faire une classe préparatoire scientifique. Ensuite, j’aimerais bien aller dans une école comme Ulm ou Polytechnique, mais je ne sais pas encore quel métier précis je voudrais exercer. Les maths sont ma grande passion, alors travailler dans les maths plus tard me plairait sans doute : peut-être de la recherche…

En tout cas, pour l’instant, il est encore tà´t pour me prononcer là -dessus, je préfère me donner du temps car cela mérite d’être mà»rement réfléchi.