Guillaume Conchon-kerjan

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Guillaume Conchon-Kerjan, j’ai 17 ans et je suis élève en Terminale S au lycée international de Saint-Germain-en-Laye, dans la section allemande.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Je suis passionné par les mathématiques depuis mon plus jeune à¢ge. Ma mère, professeur de mathématiques, m’a beaucoup apporté dans ce domaine. Je fais donc des maths extra-scolaires depuis très longtemps, notamment en participant régulièrement à  diverses compétitions et activités mathématiques, comme la FFJM ou le Kangourou. J’ai de plus fait le stage olympique de Grésillon et la préparation olympique française les deux dernières années, même si je n’ai pas été sélectionné pour l’OIM.

Actuellement, je viens de rentrer d’un séjour d’un mois en Biélorussie, o๠j’ai participé à  une école d’été et remporté le 3e Tournoi International des Jeunes Mathématiciens (ITYM pour faire simple), dans l’équipe du club d’Orsay, club animé par David Zmiaikou. Le grand intérêt de cette compétition, à  laquelle j’ai déjà  pris part dans la même équipe l’an passé, est de nous donner une idée de ce qu’est véritablement un long travail de recherche mathématique sur un problème ouvert, s’étendant sur plusieurs mois, même si nous sommes loin d’avoir le niveau d’un mathématicien accompli. On apprend de plus à  connaître d’autres cultures et d’autres manières de concevoir la recherche sur des problèmes de maths.

As-tu d’autres passions ?

J’aime beaucoup la musique. Je joue du violon, je suis membre de la chorale du conservatoire de Saint-Germain, et je prends des cours de solfège, d’analyse musicale et d’écriture, même si l’année prochaine en prépa, j’aurai malheureusement peu de temps pour ces activités. J’accorde également beaucoup d’intérêt à  l’histoire, à  la géographie, ainsi qu’aux sciences en général, comme la physique. En outre, je fais de la natation.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

J’aime tant les maths que je voudrais en faire beaucoup dans les années à  venir. C’est pour cela que je vais en MPSI à  Louis-le-Grand l’année prochaine. J’aimerais bien aller à  l’ENS Ulm ou à  Polytechnique, mais je n’ai pas encore d’idée très précise pour un futur métier. Peut-être ferai-je de la recherche, même si je ne suis pas sà»r du tout de vouloir faire exclusivement des mathématiques. Quoi qu’il en soit, je préfère choisir plus tard, en temps voulu.