CCSTI

Les Centres régionaux de Culture Scientifique Technique et Industrielle

Ces Centres de Culture Scientifique, Technique et Industrielle ont pour mission de diffuser la culture scientifique auprès de tous les publics et notamment auprès des jeunes.

Ce sont des centres généralistes, capables de faire le lien entre la science (au sens large, y compris les sciences humaines et complexes) et la culture, mais aussi avec l’éducation, les acteurs sociaux, le monde de l’économie, de créer les conditions d’un débat science-société, d’avoir une approche transversale et multipartenariale en parfaite intelligence avec leur territoire. Ils sont d’ailleurs largement soutenus par les collectivités locales et territoriales. Tout en développant des spécificités en lien avec leur histoire ou leur contexte local, ils adhèrent tous à  une charte de qualité précisant leurs missions et leurs fonctions, signée en 2001 avec le Ministre de la Recherche.
Lien vers l’association nationale des CCSTI.

Les différents CCSTI par région:

MYMC 2016 – Rome

Mercredi 20 Juillet

Notre vaillante délégation est constituée de Pierre-Alexandre Bazin, Aline Cahuzac, Pierre Godfard et Julia Mosseri, le chef (apparemment, ça se dit « chaperon » en méditérannéen) étant Guillaume Conchon- -Kerjan.
Pierre-Alexandre devait nous rejoindre à  l’hà´tel en Italie. Les autres prenaient l’avion à  14h15 à  Charles-de-Gaulle, rendez-vous était fixé avant midi à  Chà¢telet. La RATP nous avait spécialement affrété un RER direct jusqu’à  l’aéroport. Aucun incident technique n’ayant été prévu sur le parcours, nous sommes arrivés bien en avance à  notre terminal. Trop ? Débattant sandwich à  la main de la possibilité d’acheter des colifichets toureiffelisés en plastique ou chocolat pour les autres équipes, nous nous retrouvons à  enregistrer la valise d’Aline en hà¢te : c’est notre seul bagage en soute, il est heureux qu’il soit là  pour la crème solaire et les compas : en somme, le matériel de tout bon mathématicien italien qui se respecte. Nous arrivons toutefois bien à  l’heure à  l’embarquement : condamnés par la Sky priority à  une attente ennuyeuse (après tout, juillet est le mois du Tour de France), nous sortons l’intégrale des annales, donc 2013 et 2015, pour nous ouvrir l’appétit. Au menu, du rosbif (linguistiquement parlant). Ouf, les énoncés sont simples à  comprendre, et le format QCM évite de devoir étaler ses fautes d’anglais au grand jour.


*… Ah mince, c’est en anglais…*

Certains exercices sont légèrement moins digestes que la collation servie à  bord (non, vraiment, offrir ces macarons Pasquier à  nos hà´tes ne nous aurait pas fait honneur), mais nous nous posons de bonne humeur dans un aéroport romain o๠pavoisent trente-deux degrés Celsius.


*Arrivée discrète*

Mais après une longue attente, nous sommes forcés de reconnaître que nous sommes indignes des Fibonacci, Da Vinci et autres Peano : la crème solaire, les compas et la valise d’Aline sont restés à  Paris et devraient arriver vers 20 heures à  Rome, avant d’être ré-expédiés à  notre hà´tel demain matin.

L’équipe croate, encore plus en retard que nous, nous laisse le temps de faire connaissance avec les slovènes et chypriotes, ainsi qu’avec Nicole, notre sympathique guide. Nous poursuivons la conversation dans le bus qui nous mène à  l’hà´tel, à  deux pas de l’université La Sapienza, o๠auront lieux les épreuves. Nous retrouvons Pierre-Alexandre, l’équipe est au complet ! Nous filons dîner dans l’autre hà´tel o๠sont logées la plupart des délégations. C’est un buffet froid à  volonté : les pà¢tes sont bonnes, la bresaola est bonne, la mozzarella est bonne, l’eau est bo… quasi-exclusivement pétillante : bienvenue en Italie !


*Petites assiettes, mais on peut se servir n fois !*

De retour à  l’hà´tel, nous discutons brièvement de stratégie, et faisons le point sur le perfide langage d’Albion [devinette : sachant que « positive » signifie « strictement positif », quel terme Shakespeare employait-il pour parler d’un nombre « positif » – au sens large, donc positif ou nul ?]. Puis, nous filons au lit. Ces derniers sont un peu petits, mais les chambres sont avenantes et la climatisation efficace.

Notre mise au point technico-tactique portera-t-elle ses fruits ? La nuit portera-t-elle conseil ? Air France portera-t-elle la valise à  l’hà´tel ? A suivre…

Mercredi 21 juillet

Le bruit des voitures et ventilateurs ne perturba pas (trop) notre sommeil, et nous étions d’attaque pour un petit-déjeuner classique, de type buffet à  volonté en petites assiettes. Après un repas diététique (croissants fourrés, jus de sucre, kiwis géants…), nous marchons sous le cagnard latin jusqu’au département de mathématiques de l’université.

La cérémonie d’ouverture démarre à  9h30. Le présentateur-directeur-organisateur-président du jury chauffe la salle en demandant successivement à  chaque équipe de se lever, sous les regards et vivas des autres, jusqu’à  ce que l’on ne sache plus o๠donner de la tête – avec une petite pensée pour l’équipe turque, qui n’a pas pu faire le déplacement suite aux récents événements. Il cède rapidement la parole à  de nombreux invités, à  commencer par le ministre de l’éducation.


*Une cérémonie d’ouverture, ça prend deux slides max*

Viennent ensuite quelques professeurs, et les représentants des fédérations sponsorisant généreusement la compétition, que l’on peut donc remercier d’offrir cette superbe opportunité à  nos élèves.


*Aaarg, c’est le lobby de la physique théorique qui tire les ficelles de la compétition !*


*Aaarg, le cartel des maths appliquées est lui aussi derrière tout ça !*

Puis un petit exposé scientifique sur les potentiels lacs subglaciaires des îles Spitzberg…


*Si vous êtes au MYMC, ces équations devraient vous paraître triviales…*

Enfin, un dernier rappel – en anglais, toujours – sur les modalités de la compétition. La pression monte, c’est parti pour l’écrit… enfin presque : on est en avance, on nous offre une frugale collation, en évitant les matières trop grasses et trop sucrées.


*Vous prendrez bien un croissant fourré avec votre jus de sucre ?*

Après cet intermezzo, nous montons dans la bibliothèque, o๠chaque équipe compose sur un banc.


*C’est parti !*


*Autant d’ouvrages de maths, et aucun ne contenant les solutions…*

Un point sur l’épreuve
Le matin, chaque équipe dispose de 80 minutes pour chercher 15 problèmes (QCM ou réponses numériques). Une bonne réponse rapporte 2 points, une mauvaise, 0. Ne rien répondre offre déjà  0,5 point, pour encourager les équipes à  ne pas écrire n’importe quoi.
L’après-midi ont lieu les « duels » : lorsque deux équipes s’affrontent, chacune reçoit trois problèmes et dispose de 4 minutes pour en choisir un à  donner à  l’adversaire. Puis, on a 20 minutes pour résoudre les deux problèmes qu’on a gardés et celui gracieusement offert par l’adversaire. Chaque équipe marque un point par problème résolu, un point supplémentaire étant accordé si l’équipe en face a résolu strictement moins de problèmes. Un duel peut donc rapporter jusqu’à  4 points, si on résout ses trois problèmes et que l’adversaire en fait au plus deux.
Chaque équipe prend part à  deux duels, un contre l’équipe la plus proche après le classement du matin (premier contre deuxième, troisième contre quatrième, etc), et un contre une équipe tirée au hasard. L’après-midi permet donc de marquer au plus 8 points, mais le matin, 30…

Retour aux choses sérieuses
Les élèves sortent, tout contents de leur prestation en voyant le corrigé. Les résultats annoncés dans l’amphi confirment qu’ils ont bien lu ce dernier : la France est première avec un score maximal de 30 points, devant la Slovénie et la Grèce (28,5 points), puis l’Italie et l’Espagne (28 points).


*C’est bien parti.*

Après tirage au sort entre les deux deuxièmes, nous affronterons la Slovénie lors du premier duel. Mais il est temps de re-re-manger, et la cantine nous offre un déjeuner sur le pouce all’italiana, le plus difficile pour nos candidats sera sans doute de ne pas céder à  la sieste post-prandiale…
Nous pouvons faire confiance à  nos quatre champions, qui résolvent leurs trois exercices, ainsi que leurs adversaires. Ces derniers avaient un problème bien plus simple que prévu, le jury ayant oublié d’exclure le cas n=1, qui fournissait une solution triviale… Les résultats sont annoncés avec un peu de retard, suite à  la confusion engendrée. Mais ça fait partie du jeu, et gageons que les Slovènes auraient probablement résolu sans mal la version « difficile » du problème qui ne l’est pas tant que cela.
Le tirage au sort nous attribue la Tunisie pour le second tour. L’Italie, qui a déjà  joué ses deux duels, est à  35 points, nous à  33, et les autres équipes ayant encore un comb… duel en cours sont à  31,5 : un sans-faute permettrait à  notre équipe de l’emporter. Nos élèves se déchirent (enfin bon…) sur l’interprétation d’un des trois énoncés, mais ils se reprennent et marquent même 4 points.
La France remporte donc le MYMC 2016 ! Un grand bravo à  Pierre-Alexandre, Aline, Pierre et Julia pour ce brillant sans-faute !


*En attendant les résultats, on touche du bois*


*33 et 4 qui font 37… 37… comme la température à  l’ombre…*

Rien de tel qu’un goà»ter léger pour fêter les résultats !


*Signore, il est l’ore del pico glicemico*

Nous recevons alors une pluie – sans doute la seule du séjour – de cadeaux de bienvenue : T-shirts, mugs, sacs, clés USB, stylos, brochures, plans, bref, la complète.
S’ensuit la traditionnelle procession de Sainte-Cécile : l’ensemble de flà»tes de l’Académie de Sainte-Cécile nous donne un magnifique concert, tandis que des équipes entrent au compte-goutte, l’air de rien, dans l’amphi.


*Haendel, Passacaille*

On nous emmène dîner dans un troisième hà´tel, o๠aucune équipe n’est logée – et après tout, pourquoi pas ? Nous retournons enfin à  notre établissement, nos guides nous faisant faire un petit crochet par un glacier qu’ils recommandent vivement – et après tout, pourquoi pas ?
Demain, c’est la journée tourisme, et nous sommes d’autant plus contents de retrouver à  l’hà´tel la valise d’Aline (enfin) arrivée, avec son lot de crème solaire.

Vendredi 22 Juillet

Après une nuit polaire offerte par la climatisation économe de l’hà´tel (c’est bien connu, plus la température visée est froide, moins on dépense d’énergie, même lorsqu’il fait 25°C dehors), nous quittons l’hà´tel à  9h pour la Capitainerie du Port de Rome, o๠se déroule la cérémonie de clà´ture. Nous sommes accueillis par des officiers de la garde cà´tière, qui nous parlent de leur travail, consistant depuis quelques années principalement à  secourir des migrants, et nous montrent un petit film touchant (mais les violons étaient sans doute de trop). Viennent ensuite quelques mots des officiels de la compétition, des olympiades italiennes ou de l’éducation nationale. Cela méritait sans doute une petite pause café…


*En plus, il y a des nouveaux gà¢teaux…*

Vient ensuite la remise des médailles, diplà´mes, et gris-gris, dont des casse-tête occupant le trajet en bus jusqu’à  l’université, o๠nous prenons un modeste déjeuner (ou quand on demande à  un cantinier une part de pizza, mais qu’il n’a pas de couteau, alors…). Nous enchaînons sur une visite rapide de Rome, alternant bus et marche à  pied. Navone, Trevi, Panthéon, Colisée, tout y passe. On nous propose de nombreuses activités amusantes : chasser les fontaines d’eau potable, courser le petit drapeau italien de la guide pour éviter de se perdre, faire de la musique avec les boutons de l’audioguide, etc.

Nous prenons un petit apéritif – juste un verre d’eau, pour une fois – sur une péniche, et terminons par un dîner au même endroit que la veille.


*On est bien, là , non ?*

C’est là  que nous prenons (déjà ) congé de notre formidable guide, des italiens mais néanmoins fantastiques organisateurs et de la plupart des équipes. Nous regagnons notre établissement par un chemin sans doute pas optimal, car comme disait un grand petit homme, « tous les chemins mènent à  Rome, mais la plupart, pas au bon endroit ». Une vingtaine de personnes ont encore l’énergie de jouer aux cartes dans une salle de l’hà´tel, dopés par quelques produits trop sucrés, dont nous avons désormais tous l’habitude.

Samedi 23 Juillet

Réveil difficile pour une journée qui s’annonce passionnante. Après avoir triomphé dans les temps du rangement des valises (ah, quand on part pour trois jours…), nous prenons congé de Pierre-Alexandre et le car nous emmène à  l’aéroport. Au fait, P-A, quand pouvons-nous te rendre ta casquette, ton casse-tête et ton diplà´me ? D’autant plus que ce dernier est complet, contrairement à  celui d’Aline – qui a apparemment reçu la médaille de rien du tout.

Encore une fois, nous sommes fort en avance, et dilapidons ce temps à  taper ce compte-rendu, après avoir déposé la valise. Et c’est un retour sous la non-grisaille parisienne qui vient terminer ce beau voyage. La prochaine édition aura lieu en 2017 à  Trieste.

Olympiades Internationales de Mathématiques 2016 – Que les Olympiades commencent ! (jour J)

C’est aujourd’hui, enfin, que les Olympiades Internationales de Mathématiques commençaient officiellement pour nos étudiants. Ce matin, ils ont donc tout naturellement profité de la douce température des chambres de l’hà´tel pour faire encore des mathématiques, comme ils l’avaient déjà  fait hier , avant de quitter peu avant midi le quartier de North Point, en direction de lieu de rendez-vous (pas si facile à  trouver) que nous avaient fixé les organisateurs des Olympiades.

Puis, en début d’après-midi, nous avons enfin découvert le campus de l’Université des Sciences et Technologies, reçu de multiples cadeaux de bienvenue, et pris possession de nos chambres. Là , un constat s’impose rapidement : la vue est quand même incroyablement plus belle ici que dans le centre-ville de Hong Kong !

Enfin, en début de soirée, nous avons eu le plaisir de rencontrer nos vieux amis de l’équipe belge : qu’il est bon de célébrer à  l’autre bout du monde l’amitié francophone et flamande ! Et c’est sur ces moments fort agréables que chacun est parti profiter de la chaude nuit de Hong Kong, en attendant une cérémonie d’ouverture qui s’annonce grandiose !

Stage MathC2+ « Faire des mathématiques autrement » – juin 2016

Date: 6, 7, 9 et 10 juin 2016

Lieu: université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis

Académie: Lille (Michel Gouy).

Porteur de projet: Michel Gouy, François Goichot.

Autres partenaires scientifiques ou pédagogiques: Ludimaths, association étudiante SPHIMX

Mots clefs: constructions géométriques à  la règle et au compas, arithmétique, stratégie gagnante

Pour cette cinquième édition, 40 élèves inscrits, 37 présents tout au long du stage (22 filles et 15 garçons provenant de 10 établissements différents). Douze ateliers ont été proposés dans le but de faire découvrir des aspects inattendus des mathématiques, et une exposition « Illusions » de l’association Ludimaths, o๠les élèves ont pu s’exercer en plusieurs temps, dont la pause du midi.
Parmi les ateliers proposés :

  • Origamis et mathématiques,
  • Un problème de fruits,
  • Le « lights out »,
  • Enigmes et raisonnements,
  • Mesurer des distances et des angles : pas si simple…
  • Maths et magie,
  • La suite de Syracuse,
  • Gagner aux jeux, facile quand on y réfléchit !
  • Une aventure peu connue de James Bond,
    etc.

Le bilan détaillé du stage et des photos

ITYM 2016 – Trois équipes françaises en Russie pour le tournoi

La Russie et la France sont deux pays de grande tradition mathématique. Elles partagent d’ailleurs de grands noms dans la discipline, tels Mikhaà¯l Gromov (prix Abel 2009) ou Maxim Kontsevich (médaille Fields 1998). Mais les échanges scientifiques s’adressent aussi à  un public beaucoup plus jeune.

I. Un tournoi international de mathématiques

Du 4 au 11 juillet, le Tournoi International des Jeunes Mathématiciens (ITYM), se déroule à  Saint Petersbourg. C’est en quelque sorte la coupe du monde des maths par équipe, une compétition réservée aux lycéens. Créé en France en 2009, cette compétition est organisée cette année par le Laboratory for Continuous Mathematical Education de Saint Petersbourg, avec le soutien de l’Université ITMO.

Trois équipes françaises participent à  la compétition. Deux équipes sont issues de région parisienne et une vient de Toulouse. Elles ont été sélectionnées par le Tournoi Français des Jeunes Mathématiciennes et Mathématiciens (TFJM ). En Russie, elles affronteront des équipes venues entre autre du Brésil, d’Allemagne ou encore de Roumanie. Elles devront présenter à  un jury international de chercheurs leurs travaux de recherche sur des problèmes dont personne ne connait la solution, mais aussi trouver des erreurs dans les solutions proposées par les autres pays.

Pour ces jeunes Français, les maths c’est avant tour du plaisir : « On échange, beaucoup entre nous lorsque l’on résout des problèmes. » Depuis plusieurs mois, ils se retrouvent une fois par semaine pour échanger sur l’avancée de leurs travaux. Plus qu’une compétition, ce tournoi est avant tout un moyen de se confronter à  d’autres cultures et à  d’autres façons de penser les mathématiques.

II. Présentation des équipes

La délégation française est constituée de trois équipes. Ces équipes ont remporté le tournoi national dont la finale a eu lieu en mai à  l’Ecole polytechnique et l’ENSTA ParisTech. Chaque équipe est encadrée par deux team leaders. Les équipes seront également accompagnées par Matthieu Lequesne, ancien participant étudiant à  l’Ecole polytechnique, organisateur du tournoi français, membre du Comité International d’Organisation de l’ITYM, et Clara Ding, ancienne participante étudiante à  l’université de Cambridge. Tous deux feront parti du jury international.

Equipe France 1

L’équipe France 1 regroupe des élèves de plusieurs établissements.

  • Baptiste Collet (Lycée Franco-allemand, Buc)
  • Thibault Fay de Lestrac (Lycée Saint-Louis-de-Gonzague, Paris)
  • Pierre Godfard (Lycée Français, Tokyo)
  • Arthur Leonard (Lycée Frédéric Ozanam, Lille)
  • Louis Rustenholz (Lycée Henri-Meck, Molsheim)
  • Thomas Sepulchre (Lycée FJ Talma, Brunoy)

Ils sont encadrés par Benjamin Chen, étudiant à  l’université Dauphine, et Alexander Semenov, étudiant à  l’ENS de Paris.

Equipe France 2

L’équipe France 2 est une équipe d’élèves de Toulouse.

  • Victor Andrei (Lycée Fermat, Toulouse)
  • Nathanaà«l Boutillon (Lycée Matisse, Cugnaux)
  • Lucie Dejean (Lycée Bellevue, Toulouse)
  • Pablo Destic (Lycée Bellevue, Toulouse)
  • Aurélien Saue (Lycée Bellevue, Toulouse)
  • Malou Tazzioli (Lycée Bellevue, Toulouse)

Ils sont encadrés par Arnaud Carsalade et Jean-François Soum, professeurs de mathématiques au lycée Bellevue.

Cette équipe est soutenue financièrement par l’ASE Bellevue ainsi que le Centre international de
mathématiques et d’informatique (CIMI) de Toulouse, via le Cercle Sofia Kovalevskaà¯a.

Equipe France 3

L’équipe France 3 est une équipe d’élèves du lycée Henri IV à  Paris.

  • Solal Attias
  • Jonathan Degand
  • Bruno Le Corfec
  • Ariane Sessego
  • Maxime Sylvestre

Ils sont encadrés par Anna Song et Lucas Teyssier, étudiants à  l’ENS Paris.

Cette équipe est soutenue financièrement par le lycée Henri IV, le FSE du lycée Henri IV ainsi que l’ENS Ulm.

III. Actualité du tournoi

Jeudi 30 juin

Après plusieurs semaines passées à  chercher des solution aux 10 problèmes ouverts , les équipes ont envoyé les résultats de leur recherche au jury. Petit moment de répit avant de savoir quel problème va être présenté.

Vendredi 1er juillet

Les poules pour le premier tour seront les suivantes (constituées en fonction d’une version préliminaire des problèmes, envoyés au jury deux semaines plus tà´t).

  • Groupe A : Belarus 1, Roumanie, France 1
  • Groupe B : Bulgarie, France 3, Allemagne 1
  • Groupe C : Belarus 2, Allemagne 2, Russie 1
  • Groupe D : France 2, Russie 2, Brésil

Après un tirage au sort en ligne, l’équipe France 1 présentera le problème 1, l’équipe France 2 présentera aussi le problème 1 et l’équipe France 3 présentera … toujours le problème 1. Hasard du tirage. Les constitutions des groupes, problèmes présentés et jurys sont visibles sur le site officiel .

Lundi 4 juillet

Les équipes prennent l’avion pour Saint Pétersbourg. Elles arriveront toutes par le même vol depuis Paris. à‡a risque de parler maths en salle d’embarquement. Espérons qu’ils ne les autres passagers ne seront pas trop effrayés .


Les équipes à  l’aéroport

Après une petite frayeur offerte par AirFrance (qui nous a notifié que pour cause de surbooking tout le monde ne pourrait pas monter dans l’avion), toute la délégation française a bien décollé pour la Russie.

Pendant ce temps à  Saint Petersbourg, le jury a passé la journée à  lire les solutions des équipes, en discuter en comité, et surtout écrire le Quiz, l’épreuve écrite qui aura lieu demain matin. Personne n’ira dormir tant que l’énoncé pourra encore être amélioré, nombreux tours de relecture à  venir … On pourrait dire que la nuit va être longue, mais ça n’aurait pas beaucoup de sens, car en juillet à  Saint Petersbourg, le soleil se couche à  23h et se lève peu après 2h. Le marathon de l’ITYM a commencé. Finalement, toutes les équipes sont arrivées à  bon port, les reviews ont été envoyées, le jury international a arrêté la version finale des énoncés du Quiz vers 2h30 et a pu aller dormir un peu avant le lever du soleil (ce qui n’a pas empêché une version corrigée de circuler vers 3h30 …).

Mardi 5 juillet

Premier jour de compétition. Ce matin, première épreuve : le Quiz. Le Quiz est une épreuve écrite par équipe : chaque équipe est seule dans une salle, sans documents. Elles ont 2 heures pour répondre à  des questions liées aux problèmes du tournoi. Pour les amateurs, l’énoncé sera bientà´t en ligne.


France 1


France 2


France 3


Le sac de l’ITYM (il est joli mais pas autant que celui du TFJM quand même).

Après cette épreuve préliminaire qui ne semble pas avoir déstabilisé les équipes françaises, toutes les équipes se sont réunies pour la cérémonie d’ouverture. Après un petit mot des sponsors, puis une (trop longue) présentation des initiatives de tournois nationaux en Biélorussie, Russie, France et au Brésil, deux annonces de prix spéciaux ont été faites :

  • La Biélorussie invitera une équipe lauréate à  participer à  son camp d’été annuel Brigantina, à  l’été 2017
  • Le comité du prix Abel invite une équipe lauréate à  se rendre à  la très prestigieuse remise du prix Abel (Nobel des mathématiques) par le roi de Norvège, qui aura lieu en mai 2017. Le nom du récipiendaire n’est pas encore connu. Il y a deux ans, c’était une équipe françaises qui avait remporté ce prix et avait ainsi assisté à  la remise du prix Abel à  John Nash.


La cérémonie d’ouverture


Dierk Sleicher annonce l’invitation d’une équipe à  la cérémonie de remise du prix Abel

Ensuite, les différentes équipes se sont succédées pour présenter en quelques mots leur pays d’origine (photos à  l’appui). Les Biélorusses venus en tenue traditionnelle ont fait forte impression. Puis la traditionnelle photo de groupe a été prise (bientà´t sur cette page, nous sommes à  la poursuite du photographe pour l’avoir en scoop !). Tout cela a pris plus de temps que prévu, et ce n’est qu’à  14h30 que tout le monde a pu aller manger.



Les équipes France 2 (rouge) et France 3 (jaune) … France 1 (bleu) est passée trop vite

La journée était loin d’être fini. En effet, la partie la plus importante restait à  venir : le premier tour. De 15h à  19h, les quatre groupes ont présenté leurs solutions à  un jury. Tout semble s’être bien passé puisque les notes obtenues les placent 7e, 1e et 3e du classement intermédiaire (pour France 1, 2 et 3 respectivement). Notons cependant que l’équipe France 2 a rencontré le Brésil, équipe particulièrement faible cette année, ce qui a artificiellement boosté leur score. Ceci a engendré quelques discussions du jury, retardant ainsi la suite du programme… Le tirage au sort, qui décide quels problèmes les équipes vont présenter jeudi, a commencé à  21h30. France 1 et 3 seront dans la même poule contre le Brésil et présenteront les problèmes 7 et 6, France 2 présentera le problème 6 face à  la Bulgarie et Russie 1. Tous les détails sur le site de l’ITYM

Après cette journée très (trop?) chargée, les équipes avaient besoin de décompresser un peu. France 2 a décidé de défier le Brésil sur un autre terrain : le noeud humain. Puis tout le monde est très vite rentré se coucher (sauf le jury international, qui a travaillé bien plus tard pour élaborer les jurys du tour 2, envoyer les problèmes, mettre à  jour le site etc…).


Le jeu comme langage universel !

Certes, ils n’avaient pas l’air très stressés, mais quand même, ça compte. Mais pas question de fêter ça aujourd’hui, on reste studieux et on attendra la fin de la semaine.

Et aussi, l’Ambassade de France en Russie a décidé de faire un petit article sur les équipes françaises. Il est disponible ici en français mais aussi en russe pour les amateurs. On est très fiers !

Mercredi 6 juillet

Une journée un peu plus calme ce mercredi. Au programme le matin: visite des laboratoires de l’université ITMO, sponsor du tournoi. L’après-midi, les élèves travaillent en autonomie pour préparer leurs présentations du tour 2 qui a lieu le lendemain. Pour le jury : correction du Quiz (et rédaction de solutions), réunion du Comité International d’Organisation et délibération sur les problèmes qui seront présentés le lendemain.

On peut signaler que l’équipe françaises aux IMO s’est envolée pour Hong Kong ce soir. Les équipes françaises d’ITYM souhaitent bonne chance à  leurs camarades.

Notons également que les résultats de l’agrégation de mathématiques sont sortis aujourd’hui avec un fait notable : le major a obtenu tous les points (400/400). Le rapport avec le tournoi : Jean Rax a participé au tout premier ITYM en 2009 ! Bravo à  lui.

Jeudi 7 juillet

C’est parti pour le deuxième tour ! Nouveau passage devant un jury (mais les équipes françaises sont habituées, c’est déjà  le 6e en quelques mois …). Tout semble s’être bien passé pour nos équipes françaises. Après calcul des scores, le comité international a délibéré pour savoir quelles équipes iraient en finale. Le classement provisoire place les équipes françaises en 1e, 4e et 5e place (respectivement FR3, FR2 et FR1).


Tableau des résultats après le tour 2

France 3 et France 2 participeront donc dimanche à  la Grande Finale. Ils seront donc en lice pour le premier prix, en compétition avec Russie 2 et Germany 2. France 1 participera à  la petite finale contre les deux équipes biélorusses et la Bulgarie. Le tirage au sort a eu lieu et les équipes semblent satisfaites des problèmes tirés. En finale, deux des quatre problèmes n’ont encore jamais été présentés … beaucoup de travail en perspective, mais pour l’instant c’est repos pour tout le monde.


Les trois équipes françaises (globalement de gauche à  droite, FR1, FR2 et FR3)

La fin d’après-midi est censée être consacrée à  des sports collectifs, mais une partie des élèves a décidé d’en profiter pour faire une petite sieste. Ce soir, une excursion nocturne dans la ville est prévue. Mais avant cela, les deux équipes allemandes et les trois équipes françaises (et aussi une partie du jury) avaient prévu d’aller ensemble regarder le match France-Allemagne en demie-finale de l’Euro. Les Français avaient heureusement pensé à  acheter quelques paquets de mouchoirs pour réconforter leurs camarades.


Français et Allemands ont échangé leurs drapeaux à  la fin du match


Le comité d’organisation a préféré ne pas prendre parti

Ensuite tout le monde a rejoint les quais pour assister à  la levée des ponts (les ponts sur la Neva s’ouvrent la nuit pour laisser passer de gros bateaux), puis un tour de la ville en car avec commentaire était prévu, jusqu’à  3h30.

Vendredi 8 juillet

Le matin a été consacré à  rattraper toutes les heures de sommeil sacrifiées ces derniers jours. L’après-midi, les équipes ont visité le célèbre musée de l’Hermitage, un des plus grands au monde. Après avoir visite les salles de bal de la cour des tsar et admiré nombre de toiles de maîtres, les élèves ont pu se promener quelques heures dans la ville avant de rentrer diner. Le soir, ils ont reçu les solutions des équipes de leur poules. C’est parti pour la préparation de la finale !

L’équipe de France pour les Olympiades internationales de mathématiques 2016

L’équipe de France pour les Olympiades internationales de mathématiques 2016 a été annoncée. Elle se compose de

  • Henry Bambury
  • Félix Breton
  • Adrien Lemercier
  • François Sellier
  • Alexandre Thiault
  • Lucie Wang.

L’Olympiade internationale de mathématique se déroule cette année à  Hong-Kong du 6 au 16 juillet.


Ces six jeunes font tous partie de l’Olympiade française de mathématiques, dont on peut voir un petit film de présentation ici. Ils ont tous participé à  plusieurs stages olympiques que nous organisons. Tous sauf François participent également aux activités du club de mathématiques discrètes de Lyon depuis 2 à  5 ans.

L’équipe est encadrée par Jean-Louis Tu, professeur à  l’université de Lorraine o๠il effectue ses recherches dans le cadre de l’institut Elie-Cartan, et Vincent Jugé, chercheur postdoctoral au laboratoire « Spécification et vérification » (CNRS-ENS Cachan).

Henry Bambury est en Terminale à  Saint-Louis de Gonzague à  Paris. Il a remporté, avec son équipe, le « International Tournament of Young Mathematicians » en 2015 o๠il a été distingué pour la meilleure présentation individuelle.

Félix Breton est en Terminale S au lycée Louis-le-Grand. Il a remporté une médaille d’argent aux olympiades balkaniques junior de mathématiques (JBMO) en 2013 ainsi qu’en 2014, une médaille de bronze aux olympiades internationales de mathématiques en 2015, une médaille d’argent au Romanian Master of Mathematics 2015 (RMM) et une médaille de bronze aux RMM 2016 ; il a également remporté le concours Algoréa et représentera la France aux olympiades internationales d’informatique en juillet 2016.

Adrien Lemercier est en Terminale S au lycée Janson de Sailly. Il a obtenu
une médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior en 2013, remporté le concours de mathématiques franco-chinois en 2014, une médaille de bronze aux olympiades internationales en 2014 et d’argent en 2015 et une médaille de bronze aux RMM 2016. Il a obtenu le premier prix national ex-aequo aux olympiades académiques de mathématiques en 2015.

François Sellier est en Terminale S au lycée Bellevue Toulouse. Il a obtenu une médaille de bronze aux Olympiades Balkaniques 2016. Il a participé à  l’atelier Maths en Jeans dans son lycée en 2014-2015, remporté, avec son équipe du lycée Bellevue, le deuxième prix du Tournoi français des jeunes mathématiciennes et mathématiciens en 2016 ; en raison de sa qualification pour représenter la France aux OIM, il ne peut pas participer au tournoi ITYM 2016 à  Saint-Petersbourg du 5 au juillet 2016. François est membre du Cercle Sofia Kovalevskaà¯a.

Alexandre Thiault est en Terminale S au lycée du Parc à  Lyon. Il a obtenu
une médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior en 2013 ainsi qu’en 2014, et une médaille d’or aux olympiades balkaniques en 2016.

Lucie Wang est élève au lycée Louis-le-Grand. Elle a obtenu de nombreuses médailles dans des compétitions internationales : bronze aux JBMO en 2013, argent aux JBMO 2014, bronze aux olympiades européennes pour filles (EGMO) en 2014, argent aux EGMO en 2015, or aux EGMO en 2016 et bronze aux RMM 2016. Elle a obtenu le premier prix national ex-aequo aux olympiades académiques de mathématiques en 2015.

Le reportage, jour par jour, de la compétition, commence ici

Olympiades balkaniques junior de mathématiques 2016

La composition de l’équipe de France pour les Olympiades balkaniques junior de mathématiques (JBMO) a été annoncée. La limite d’à¢ge pour participer à  la JBMO est 15 ans 1/2. La compétition se déroulera à  Slatina (Roumanie), du 24 au 29 juin.

Pour plus d’informations, voir le site officiel de la compétition.

Membres de l’équipe

  • Pierre-Alexandre Bazin (Lycée Sainte Jeanne Elisabeth, Paris)
  • Paul Cahen (Lycée Louis-Le-Grand, Paris)
  • Linda Gutsche (Lycée Pierre Termier, Grenoble)
  • Ilyas Lebleu (Lycée Georges Gusdorf, Paris)
  • Arthur Léonard (Lycée Frédéric Ozanam, Lille)
  • Baptiste Serraille (Lycée Ampère, Lyon)

Ils seront encadrés par François Lo Jacomo et Ambroise Marigot.

Meilleurs vÅ“ux de réussite à  notre équipe.

Les résultats de la coordination sont disponibles pour l’équipe de France, et les seuils des médailles sont (chaque problème étant noté sur 10) : médaille d’or = 32/40, médaille d’argent = 21/40 et médaille de bronze = 6/40, ce qui atteste la difficulté de l’épreuve, notamment l’exercice d’inégalités (les inégalités semblent être une spécialité balkanique). Nous obtenons donc six médailles :

Prénom Nom Problème 1 Problème 2 Problème 3 Problème 4 Total Médaille
Pierre-Alexandre Bazin 1 0 5 10 16 bronze
Paul Cahen 0 4 6 2 12 bronze
Linda Gutsche 1 0 4 2 7 bronze
Ilyas Lebleu 1 0 3 2 6 bronze
Arthur Léonard 1 0 1 8 10 bronze
Baptiste Serraille 10 2 4 8 24 argent

Ce sont six jeunes lycéens ayant un à  quatre ans d’avance qui représentaient la France aux Olympiades Balkaniques Juniors de Mathématiques. A douze ans, Pierre-Alexandre Bazin est un habitué des olympiades de mathématiques, qu’il prépare depuis quatre ans : il a déjà  obtenu deux médailles. Ilyas Lebleu a lui aussi participé au stage junior de toussaint en 2012, avant d’interrompre et de reprendre cette année, qu’il passe en grande partie en Nouvelle Calédonie. Linda Gutsche suit la préparation olympique depuis l’automne 2014, et vient d’obtenir une médaille d’argent aux Olympiades Européennes pour Filles et un accessit national aux Olympiades Nationales de Première. Arthur Léonard se passionne pour les mathématiques et l’informatique et a un programme chargé de stages et compétitions dans ces deux disciplines. Baptiste Serraille a lui aussi participé au stage de Valbonne en aoà»t dernier, et Paul Cahen nous a rejoints au stage de toussaint 2015, mais c’est un habitué de Kangourou.

Voici la photo de l’équipe, prise à  l’aéroport le jour du départ :

De gauche à  droite : François, Paul, Pierre-Alexandre, Linda, Baptiste, Arthur, Ilyas et Ambroise.

Vendredi 24 juin

C’est le jour du départ ! Nous nous retrouvons à  l’aéroport Charles de Gaulle : François accueille les provinciaux arrivant à  la gare TGV et Ambroise rejoint les parisiens directement à  l’aéroport. Après moult queues et assez peu d’avance, nous voici dans l’avion pour Bucarest, qui décolle à  12h30. Les membres de l’équipe sont surexcités et travaillent les mathématiques pendant tout le trajet.
Une fois atterris, un organisateur local vient nous accueillir et nous tient compagnie pendant que nous patientons pour attendre le minibus qui nous amènera à  Slatina (et François dans un hà´tel séparé avec les autres chefs de délégation). Après trois heures de trajet en minibus et de nombreuses parties de cartes, nous arrivons enfin à  21h30 au City Slatina Hotel, o๠sont hébergés les participants. Après cette longue journée de voyage, nous sommes accueillis par notre guide Alexandra et dînons au réfectoire o๠on nous a gardé quelques plats de cà´té, avant d’aller enfin jouir d’un repos bien mérité !


L’équipe, toute enthousiaste d’être enfin arrivée

Samedi 25 juin

Journée de repos, visites et cérémonie d’ouverture ! Après un petit-déjeuner assez copieux, nous nous dirigeons vers la Casa de Cultură a Tineretului, à  deux pas de l’hà´tel, o๠a lieu la cérémonie d’ouverture.


L’équipe, juste avant la cérémonie, avec notre guide Alexandra (à  gauche)

Rien n’est oublié : les traditionnels discours, plusieurs courts spectacles de musique et de danse mettant en scène les élèves des écoles artistiques locales, et bien sà»r le défilé des équipes. Tout ceci est très plaisant, et le serait encore plus s’il faisait un peu moins chaud !


Pendant la cérémonie d’ouverture : un récital de piano & violon


Un spectacle de danses traditionnelles


Notre équipe défile avec les drapeaux

Après la cérémonie d’ouverture, nous décidons de faire un tour pour découvrir la ville, accompagnés de notre guide Alexandra et de deux de ses amies. Nous descendons l’avenue principale pour rejoindre l’esplanade centrale et son parc en contrebas, o๠siège une grande statue du dramaturge Eugène Ionesco.


Le groupe sur l’esplanade centrale de Slatina


La statue d’Eugène Ionesco, originaire de Slatina

Nous nous avançons ensuite dans le centre historique (aujourd’hui au quasi-abandon) avant de revenir à  l’hà´tel pour aller déjeuner. Sur le chemin du retour, nous faisons un détour par le Colegiul NaÈ›ional Ion Minulescu o๠ont étudié la plupart des guides. Manque de bol : nous arrivons pendant une composition d’anglais et les visites sont suspendues pour ne pas déranger. Mais qu’à  cela ne tienne : apprenant d’o๠nous venons, une professeure de français de lycée (visiblement amoureuse de notre pays) nous introduit à  l’intérieur et nous fait visiter cet établissement d’élite locale, o๠les élèves récompensés lors de compétitions nationales ou internationales (dont notamment les olympiades) sont mis en valeur dans le hall d’entrée.


Le groupe dans les rues désertes de la ville historique


Dans le lycée, avec l’enseignante qui nous a aimablement fait visiter (à  droite)

Après le déjeuner, le groupe se sépare : certains restent à  l’hà´tel pour travailler, d’autres repartent visiter Slatina. Nous nous retrouvons tous le soir pour dîner, et les participants vont se coucher de bonne heure afin d’être au meilleur de leur forme pour les épreuves de demain matin !

Dimanche 26 juin

C’est le grand jour ! Nous sommes amenés en bus dans un lycée, la composition se déroule dans le gymnase. Pendant que les élèves prennent place, les chefs et adjoints de délégation rejoignent une salle de conférence pour discuter des réponses aux questions des élèves et établir le barème des solutions aux problèmes de la compétition. C’est parti pour 4h30 d’épreuves, sur 4 problèmes.


Le gymnase o๠a lieu la compétition


Les énoncés des JBMO 2016

à€ la sortie de l’épreuve, les sentiments sont partagés. Le problème 4 a été plutà´t bien réussi, mais Linda a mal compris l’énoncé. Le problème 3 a été plutà´t bien compris, mais personne n’est allé au bout des tableaux de congruences qui donnaient la solution, sauf Paul qui ne les a faits qu’au dos d’un brouillon non recevable…
Les problèmes 1 et 2 ont fait des ravages : seul Baptiste a résolu le 1, et personne n’est allé très loin sur l’inégalité.
Malgré tout, nous nous attendons à  avoir des points sur beaucoup de solutions partielles, et les participants peuvent enfin se détendre ! Cela tombe bien : une sortie sportive est organisée, et nous sommes en pleine phase éliminatoire de l’Euro 2016 de foot.


Tout le monde est captivé par le match Allemagne-Slovaquie

Pour les chefs de délégation, en revanche, c’est le début d’une (très) longue après-midi de travail, o๠il va falloir aller à  la pêche aux points dans la masse confuse des brouillons…

Lundi 27 juin

C’est aujourd’hui que se joue la notation : lors du processus de coordination, les chefs de chaque délégation rencontrent les jurys de chaque problème pour se mettre d’accord sur les notes à  attribuer à  chaque élève.
Nous passons finalement beaucoup plus tà´t que prévu, certains problèmes prenant beaucoup moins de temps à  « négocier » que les 30 minutes prévues à  cet effet ; et en fin de matinée les résultats sont déjà  là  (voir le tableau au début de l’article). Globalement, le jury a été plutà´t clément (sauf peut-être sur le problème 2), et nous ressortons très satisfaits de cette matinée de débats de coordination.

L’après-midi, le programme n’était pas clairement fixé. Après la fin des coordinations, qui a eu lieu plus tà´t que prévu, une réunion finale du jury permettait notamment de fixer les seuils des médailles en fonction des résultats des seuls onze pays balkaniques. 1/9 des élèves doivent avoir une médaille d’or, 2/9 une médaille d’argent et 3/9 une médaille de bronze. Mais surtout, cette séance a été consacrée au lancement du projet d’Olympiade Internationale Junior, à  l’initiative du chef de délégation bulgare Sava Grozdev : tous les pays participants ont signé le mémorandum donnant naissance au projet.

Parmi les divertissements des élèves, outre les jeux de cartes et quelques défis mathématiques, les chà¢teaux de cartes, comme celui ci-dessous o๠Arthur plonge sa main.

Mardi 28 Juillet

Jour de l’excursion. Départ 8 h 00. Nous ne sommes pas dans une région très touristique, et cette excursion est un peu étrange : sept heures de bus (aller-retour) pour voir une colonne et s’arrêter une demi-heure dans une petite boutique de souvenirs. Certes, c’était la colonne sans fin de Constantin Brancusi, à  Targu Jiu (environ 200 km de Slatina), mais il y avait d’autres oeuvres du même Brancusi dans la même ville, que nous n’avons pas eu le temps de voir.

Le soir, une belle cérémonie de clà´ture avec remise des médailles. A douze ans, Pierre-Alexandre reçoit sa troisième médaille de bronze. Notamment son exercice 4 était, de l’avis des coordinateurs, le meilleur qu’ils aient vu, le seul qui ait obtenu 10/10.

Baptiste gagne une médaille d’argent, les quatre autres (appelés séparément sur la scène) ont une médaille de bronze. Puis, après différentes photos de groupes, la fête et le dîner de clà´ture, avec des chants présentés par tout un groupe d’écoliers, et des danses jusque vers minuit, sans parler du gros gà¢teau. Mais certains sont rentrés un peu plus tà´t. Demain en effet, un bus accompagnera plusieurs délégations dont la nà´tre à  l’aéroport, départ 04 h du matin, car les autres délégations ont leur avion à  10 h. Si l’on avait su, on aurait choisi nous aussi un avion plus tà´t.

Mercredi 29 Juin

C’est terminé, il ne reste plus qu’à  rentrer en France. Rendez-vous à  4 h 00 dans le hall de l’hà´tel (heure roumaine, soit 3 h 00 heure française) pour un départ effectif à  4 h 25 dans un grand bus plus que plein, avec une demi-douzaine de délégations qui avaient un avion à  10 h à  Bucarest. Les accompagnateurs étaient debout dans le bus.

Puis, quatre heures d’attente à  l’aéroport, occupées à  jouer aux cartes.

L’avion avait une heure de retard au départ, un moment d’inquiétude que les provinciaux ratent leurs trains, mais nous avons rattrapé la moitié du retard et la sortie (passeports et bagages) a été étonnamment rapide. Tout le monde est bien rentré, et presque tous se retrouveront à  Montpellier pour le stage olympique du 16 au 26 aoà»t.


Voir quelques extraits des journaux télévisés locaux (en roumain) :



Speed-meeting des métiers des maths au salon de la culture et des jeux mathématiques 2016

Dans ce cadre, l’association Animath et l’AMIES, avec le soutien des sociétés savantes en mathématiques et de l’association femmes et mathématiques, organisent des Speed-meetings des métiers des maths.

Cet évènement permettra à  des jeunes motivés de rencontrer sur une heure plusieurs professionnels issus du monde industriel et universitaire utilisant les mathématiques au quotidien. Il s’agit d’une rencontre informelle, par petits groupes qui tournent toutes les 10 minutes.

Deux créneaux sont prévus:

 vendredi 27 mai de 10h30 à  11h30

 samedi 28 mai de 11h à  12h

Si vous souhaitez inscrire votre classe ou vous inscrire à  titre personnel : Inscription aux speed-meetings

Informations pratiques du salon :
Lieu. Place Saint-Sulpice, 6e arrondissement de Paris.
Horaires.
Jeudi 26 mai 2016 : 9h-18h
Vendredi 27 mai 2016 : 9h-19h
Samedi 28 mai 2016 : 10h-19h
Dimanche 29 mai 2016 : 10h-18h
Entrée libre et gratuite.
Transports : Métro Saint-Sulpice; Bus 63, 96
http://www.cijm.org/salon/