Club Parimaths

RESPONSABLES
Thomas Budzinski, Igor Kortchemski

DESCRIPTION DU CLUB
Vous êtes au lycée et les mathématiques vous attirent ? Vous êtes prêts à  faire des maths un samedi après-midi ? Le club Parimaths est fait pour vous !

Il s’agit d’un club de mathématiques qui se réunit les samedis après-midi à  l’Ecole Normale Supérieure de Paris.

Le but de chaque séance, animée par un étudiant ou chercheur en mathématiques, est d’explorer un thème (par exemple l’arithmétique, les jeux ou encore la récurrence) en résolvant de nombreux exercices (généralement issus de concours mathématiques) souvent astucieux afin de développer l’intuition et de stimuler la curiosité des participants.

Ce que les participants en disent…

Mais en plus de ces connaissances vraiment enrichissantes, il y a une ambiance fantastique dans le groupe. Tout le monde est passionné de maths, parle de maths. Lors des corrections d’exercices, il y a de vrais débats. On rit beaucoup, de maths, ou d’autre choses. Tout le monde est très très amical, s’aide sur les exercices trop difficiles, donne des conseils, explique à  nouveau certains passages du cours, ou des notions nécessaires, mais qui ne sont pas enseignées au lycée (ce qui arrive souvent).

J’ai été […] à  la première séance et je dois dire que nous avons été absolument enthousiasmé.

Je m’habitude à  cette nouvelle manière de penser […], le fait d’innover, de trouver la plus belles solution possible, en étant extrêmement rigoureux.

Quand aux connaissances mathématiques en soi, c’est vraiment absolument fantastique.

[…] le fameux principe des tiroirs qui m’a fait presque rire quand il a été énoncé, et dont les applications m’étonneront toute ma vie je crois

[…] il y a une ambiance fantastique dans le groupe, il y a de vrais débats.

[…] ce club a provoqué chez moi une véritable envie de faire des maths.

ADRESSE
ENS
45 rue d’Ulm
75005 Paris

JOINDRE LE CLUB
EMAIL : thomas (point) budzinski (at) ens (point) fr, ou à  igor (point) kortchemski (at) normalesup (point) org.

Dimensions – Le film


Dimensions, un film d’Etienne Ghys, Jos Leys et Aurélien Alvarez (2008)

Une promenade mathématique…

Un film pour tout public.

Neuf chapitres, deux heures de maths, pour découvrir progressivement la quatrième dimension. Vertiges mathématiques garantis! Trouvez des informations supplémentaires pour chaque chapitre : voir “En détail”.

Téléchargement gratuit et on peut regarder en ligne!

Ce film est diffusé sous une licence Creative Commons.

Maintenant avec encore plus de langues de commentaires et sous-titres :

 commentaires en allemand, anglais, arabe, espagnol, français, italien, japonais et russe.

 sous-titres en allemand, anglais, arabe, bosniaque, chinois, espagnol, français, grec, hebreu, italien, japonais, néerlandais, persan, portugais, russe, serbe (latin et cyrillique), slovène, tcheque, turc.

Film produit par :
Jos Leys (Graphiques et animations)
Etienne Ghys (Scénario et mathématiques)
Aurélien Alvarez (Réalisation et post-production)

Cie Les sincères

La pièce

Alice, Bob et àˆve sont en terminale S. Alors qu’ils planchent sur un contrà´le de maths, les pensées d’Alice se mettent à  danse dans sa tête et l’empêchent de se concentrer. Ces derniers jours, sa confiance en elle a été mise à  mal. Autour d’elle, sa famille, ses amis, le monde entier – jusque dans ses pires cauchemars – se sont ligués pour lui montrer que les mathématiques ne sont pas faites pour les femmes.. et réciproquement ! Or, jusqu’à  ce lundi matin, les maths ont toujours été le pays d’Alice…

Les questions posées

 Savez-vous que le cerveau des femmes est plus petit et pèse moins lourd que celui des hommes?

 Pourquoi y a-t-il moins de femmes que d’hommes parmi les ingénieurs?

 Peut-on jouer à  «Â Age of Empire  » en jupe ?

  «Â Ambition  » : nom féminin?

Quelques thèmes pouvant être abordés dans la partie improvisation

 Les stéréotypes sur les femmes et les sciences : les identifier, les «Â démonter par l’argumentation, analyser leur action (intégration, dévalorisation…) ;

 La réussite scolaire, le rapport aux notes, la pression, la motivation ;

 Le dialogue parents-enfants ;

 L’image de soi, la projection dans la vie professionnelle, la connaissance des métiers ;

 Filles-garçons : les relations amicales, amoureuses, scolaires.

Cycle 2010 ” Un texte, un mathématicien”

Le programme 2010 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France.

[

20 janvier 2010 – 18 h 30 :
Décrire mathématiquement les gaz : le défi de Boltzmann

->http://smf.emath.fr/content/conference-bnf-2010-l-saint-raymond]

par Laure Saint-Raymond (Professeure à  l’université Pierre-et-Marie Curie et à  l’ENS Paris).

Ludwig Boltzmann,
Vorlesungen à¼ber Gastheorie, Bd I & II, Leipzig, J.A. Barth (1896-1898)
Leçons sur la théorie des gaz, Vol. I & II, Paris, Gauthier-Villars (1902-1905)

Un résumé de la conférence, une présentation de la conférencière et une bibliographie se trouvent sur le site de la SMF

[

10 février 2010 – 18 h 30 :
Espaces courbes de Gauss à  Perelman, en passant par Einstein

->http://smf.emath.fr/content/conference-bnf-2010-j-p-bourguignon]

par Jean-Pierre Bourguignon (Directeur de recherche au CNRS, professeur à  l’Ecole Polytechnique, directeur de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques)

Karl Friedrich Gauss, Disquisitiones generales circa superficies curvas, Comm. Soc. Gà¶ttingen Bd. 6 (1825)

Un résumé de la conférence, une présentation de la conférencière et une bibliographie se trouvent sur le site de la SMF


[

17 mars 2010 – 18 h 30 :
Des lois du mariage à  Bourbaki

->http://smf.emath.fr/content/conference-bnf-2010-m-broue]

par Michel Broué (Professeur à  l’université Denis-Diderot Paris 7, membre senior de l’Institut Universitaire de France)

André Weil, « Appendice », dans Claude Levi Strauss, Structures élémentaires de la parenté, Paris, Presses universitaires de France (1949)

Un résumé de la conférence, une présentation de la conférencière et une bibliographie se trouvent sur le site de la SMF

[

7 avril 2010 – 18 h 30 :
Les prodigieux théorèmes de Monsieur Nash

->http://smf.emath.fr/content/conference-bnf-2010-c-villani]

par Cédric Villani
(Professeur à  l’ENS de Lyon, directeur de l’Institut Henri Poincaré)

J. Nash, C1 isometric Imbeddings, Annals of Mathematics, vol. 60 (1954)
J. Nash, The imbedding problem for Riemannian manifolds, Annals of Mathematics, vol. 63 (1956)
J. Nash, Continuity of Solutions of Parabolic and Elliptic Equations, American Journal of Mathematics vol. 80 (1958)

Un résumé de la conférence, une présentation de la conférencière et une bibliographie se trouvent sur le site de la SMF

La conférence sera mise en ligne prochainement. Le film de la conférence de Villani est dès à  présent accessible sur le site de la BNF

Jean-François Colonna

«Les Mathematiques jouent un role particulier dans la quete de la Connaissance. Que les mathematiciens inventent ou decouvrent, les outils qu’ils developpent constituent les bases de la Science depuis plus de 2000 ans. Longtemps considerees comme un simple langage d’expression des lois de la Nature, les Mathematiques sont aujourd’hui reconuues comme une veritable pensee qui permet la decouverte de nouveaux phenomenes et entites… Les remarquables succes du Modele Standard des particules elementaires et de leurs interactions ou de la Relativite Generale confirment cette evolution. »


«Evidemment la Connaissance Scientifique n’est la seule voie de comprehension de la l’infinie richesse des phenomenes de notre Univers. L’Art, la quete de la beaute et l’indefinissable, est un autre chemin, parallele a celui de la Science, et nous conjecturons que d’autres possibilites existent, probablement beaucoup plus que nous ne pouvons en imaginer. Il est un fait indeniable que, a quelques exceptions pres (Leonard de Vinci en etant le meilleur exemple), ces deux voies se croisent rarement. Independamment de l’absence frequente de connaissances pluridisciplinaires de la part des createurs oeuvrant dans un domaine specifique, il est peu d’oeuvres majeures influencees par la Science de leur temps, et, inversement, peu de theories scientifiques qui font usage de l’Harmonie offerte par nos sens (excluant ici la notion d’ethetisme telle qu’elle se rencontre en Mathematiques, par exemple). »

«L’Informatique, qui a permis aux chercheurs des progres inconcevables il y a encore quelques annees offrira (offre ?) aux artistes des moyens d’explorer des contrees encore inexplorees. Enfin, elle permettra la reconciliation de l’Art et de la Science, en les placant sur la route de l’invention (de la decouverte ?) de nouvelles realites qui a present sommeillent dans la memoire de nos Machines (Virtuelles a Explorer l’Espace-Temps)… » Jean François Colonna.

Son fameux site “un pont entre l’Art et la Science” .

Patrice Jeener

Patrice Jeener, explorateur artistique des mathématiques
Jusqu’au 31 décembre 2009 au Palais de la découverte

Artiste, graveur sur cuivre

Entre en 1963 à  l’Ecole des Beaux Arts dans l’atelier de gravure au burin. Déjà  infl uencé par les gravures de Escher et le traité de Flocon sur la perspective curviligne, il découvre au Palais de la Découverte et à  l’Institut Henri Poincaré des modèles de fonctions mathématiques en plà¢tre et décide de s’en inspirer. Il étudie alors les mathématiques en autodidacte. Il cherche actuellement à  représenter en gravures les nombreux modèles remarquables qu’offrent les mathématiques et leurs développements dans certains domaines de la physique. Il réside à  La Motte Chalancon, charmant village de la Drà´me Provençale, entre Vercors et Baronnies.

Exposition au Palais de la Découverte.

Les travaux de Patrice Jeener

Fête de la Science 2009 – Annonce

Du 16 au 22 novembre 2009 !

 Le programme par région

Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fête de la Science est une manifestation gratuite, qui est destinée à  tous…

Pourquoi fêter la science ?

 Pour partager les savoirs, mieux comprendre le monde qui nous entoure, débattre des enjeux de notre société et repousser les frontières de l’inconnu… Pouvez-vous imaginer notre monde sans technologie, sans science, sans recherche ? Chacun de nous bénéficie au quotidien des avancées de la science et appelle de ses vÅ“ux d’autres progrès, d’autres innovations, d’autres technologies.

 Pour comprendre son environnement et construire un avenir meilleur, il faut pouvoir accéder à  l’information scientifique, connaître les enjeux associés aux résultats de la recherche, échanger avec les chercheurs et les membres de la société civile, transmettre aux plus jeunes la curiosité pour ce qui fera le monde de demain…

 Pour agir et faire des choix, individuels et collectifs ; pour apporter une contribution aux débats qui traversent notre société en perpétuelle évolution.

Comment fêter la science ?

 Tout est permis pour transmettre aux autres notre savoir aussi bien que nos interrogations, si l’on respecte les règles du jeu : l’information scientifique est validée, sa transmission est adaptée au public que l’on rencontre, le cadre est convivial… • Ateliers • Expositions • Visites de laboratoires, de sites naturels et industriels • Rencontres entre jeunes et chercheurs • Cafés des sciences • Débats • Conférences • Spectacles vivants…

 Pour tous les domaines des sciences, de la vie, et de la santé, de la matière, de la terre et de l’univers, des hommes et du patrimoine, des mathématiques, de la physique et de la chimique; des technologies et des communications, des sciences humaines et sociales, des sciences de l’environnement, des nouvelles technologies… sont abordés.

Le site de la Fête de la science

Disparition de Pierre Samuel

Le mathématicien Pierre Samuel, professeur émérite à  l’université Paris-Sud, est décédé le 23 aoà»t dernier, quelques semaines avant son 88ème anniversaire. Pierre Samuel était membre d’Animath depuis notre fondation.

Entré à  l’Ecole normale supérieure en 1940, il rejoint rapidement la résistance. Pour sa thèse, qu’il soutient à  Harvard en 1947, il se spécialise en algèbre, devenant un spécialiste mondialement connu de ce qu’on appelle l’algèbre commutative (domaine qui contient notamment l’étude des anneaux de polynà´mes), et devient membre du groupe Bourbaki.

Avant de rejoindre la faculté des sciences d’Orsay, devenue ensuite université Paris-Sud, il enseigne de longues années à  l’Ecole normale supérieure de jeunes filles (Sèvres).

Après 1968, et surtout après un séjour à  Harvard l’année suivante, il s’investit dans le mouvement écologiste, fondant avec Alexandre Grothendieck le mouvement “Survivre et vivre”, puis rejoignant les “Amis de la terre”.