Stages hippocampe

Un stage Hippocampe consiste à  accueillir une classe de lycéens pendant trois jours consécutifs, à  l’université, pour une initiation à  la recherche en Mathématiques. Encadrés par des chercheurs, les élèves réfléchissent sur des problèmes de mathématiques, en lien avec les thèmes de travail du chercheur responsable du stage. Ils posent des questions et élaborent des hypothèses, puis ils expérimentent, discutent, débattent et communiquent, comme le font quotidiennement les chercheurs dans leur activité. Enfin, ils présentent leurs travaux à  d’autres chercheurs lors d’une séance de posters.

Informations générales

Fréquence : stages de 3 jours consécutifs. Une quinzaine sont organisés chaque année par le laboratoire Pythéas.

Porteur principal : le laboratoire Pythéas de l’IREM d’Aix-Marseille

Partenaires scientifiques et pédagogiques : Institut de Mathématiques de Luminy, Université de la Méditerranée, Association Maths Pour Tous, ADIREM

Mesure de l’impact

Chaque stage concerne une moyenne de 25 élèves (375 élèves par an) pendant 3 jours. Une quinzaine d’établissements sont concernés chaque année, avec une priorité affichée pour les établissements situés en zone d’éducation prioritaire ou les classes considérées comme difficiles. Si on y ajoute les stages délocalisés ou organisés dans d’autres IREM, plus de 2000 élèves ont été impliqués dans cette action depuis sa création.

Parrainage « Un chercheur, un enseignant, une classe »

Le but des activités de parrainage d’une classe par un chercheur est de faire connaître l’université, les métiers de la recherche et ses avancées.

Le parrainage est une activité de rencontres qui se déroule sur une année académique. Ces rencontres se déroulent au lycée (le chercheur propose alors à  la classe un travail thématique) et, pour au moins l’une d’entre elles, à  l’université (découverte des filières et des structures, visite des amphis, bibliothèques, laboratoires…). En fin d’année, les élèves présentent à  l’université les résultats de leurs travaux thématiques.

Informations pratiques

Fréquence : Le parrainage dure une année scolaire. Il a été mis en place en 2009-2010.

Porteur principal : LMRS.

Partenaire pédagogique : Académie de Rouen.

Mesure de l’impact

En 2009-2010, cinq classes de l’académie de Rouen ont été parrainées.

Congrès MATh.en.JEANS

Moment fort du dispositif MATh.en.JEANS, le congrès annuel réunit ses acteurs, jeunes, professeurs et chercheurs, dans un (ou des) lieu(x) choisi(s) pour son (leur) dynamisme scientifique et valorise une autre image des sciences et de leur apprentissage.

En 2011, ce sont quatre universités qui accueillent le congrès. Pendant trois jours les jeunes y concrétisent leur travail d’une année, ils présentent leurs résultats et les soumettent à  l’épreuve de la critique, au moyen de posters et d’animations sur leur stand du forum et sous forme d’exposés en amphithéà¢tre. Ils peuvent ainsi échanger avec les autres chercheurs en herbe, avec des chercheurs professionnels, ainsi qu’avec le public, étudiants et universitaires, visiteurs des établissements voisins. Ils ont aussi chaque jour l’occasion d’écouter une conférence plénière d’un scientifique reconnu.

Informations pratiques

Fréquence : Tous les ans, sur trois jours fin mars – début avril (trois congrès en 2011 et trois congrès en 2012).

Porteur principal : Math en jeans et les universités partenaires.

Partenaires scientifiques et pédagogiques : CNRS-INSMI, Animath, Science ouverte, les éditions Kangourou, APMEP, Palais de la découverte – Universcience, Tangente et Quadrature.

International : Les ateliers étrangers participent au congrès. En 2011, un congrès aura lieu à  Vienne (Autriche) et en 2012 à  Copenhague.

Mesure de l’impact

Pour l’année académique 2008-2009, ce son 793 élèves qui ont participé au congrès, 953 en 2009-2010 et 1245 en 2010-2011.

Tutorat pour Animath – Science Ouverte

Le tutorat a pour vocation d’aider des lycéens de la région parisienne (Paris, Noisy-le-Grand, Créteil, Villepinte, Aubervilliers, Bobigny, Ivry-sur-Seine, Mantes-la-Jolie, Aulnay-sous-Bois,…) à  acquérir certains bagages méthodologiques importants pour les études supérieures. Le travail s’effectue au travers des séances d’exercices encadrées par des professeurs du secondaire et des étudiants avancés en sciences (majoritairement des doctorants, et aussi quelques normaliens).

Le but n’est pas de faire du soutien ni a contrario de sélectionner les meilleurs, mais d’encourager des vocations scientifiques naissantes à  développer leur goà»t pour la recherche, l’explication et la rédaction. Chacun avance à  son rythme, dans une ambiance studieuse mais décontractée, autour de feuilles d’exercices créées pour l’occasion, indépendamment du programme vu en classe.

De plus, cette activité est complétée pour les doctorants par un travail théorique (discussions avec les organisateurs, compte-rendus après chaque séance) qui lui vaut d’être validée comme formation doctorale à  l’enseignement par plusieurs écoles doctorales de la région parisienne.

Informations générales

Fréquence : Chaque année (depuis 2005 et depuis 2007 en collaboration avec Science Ouverte), cinq séances de Travaux dirigés pour des élèves de Première, de novembre à  janvier et cinq séances de mars à  mai, pour des élèves de Seconde.

Porteurs principaux : Animath, Science Ouverte.

Partenaires scientifiques : Ecole Normale Supérieure (Paris), école doctorale de Versailles, CFDIP-Université Paris Diderot.

Mesure de l’impact

Pour les élèves de première : de 20 à  30 lycéens de la région parisienne suivant l’année, pour les élèves de seconde, de 30 à  60. La majorité sont issus de lycées présentant des difficultés.

Cercle mathématique de Strasbourg

Le cercle est destiné à  tous les lycéens (tous les niveaux et filières confondus) qui s’intéressent aux mathématiques. Encadrés par des enseignants et chercheurs de l’IRMA et de l’IREM, les élèves vont y découvrir des mathématiques autres que celles du programme du lycée, ou d’autres aspects des mathématiques déjà  connues. Il s’agit de pratiquer les mathématiques comme un loisir.

Informations pratiques

Fréquence : Vingt séances par an. Mis en place en septembre 2010.

Porteur principal : IRMA

Partenaires scientifiques : IREM de Strasbourg, CNRS – INSMI, Animath.

Mesure de l’impact

Pour le moment, comme le club a démarré en 2010, une petite dizaine d’élèves se rendent régulièrement au club à  Strasbourg.

Université d’été à Orléans – Centre Galois

Le centre Galois a pour premier objectif de faire aimer les mathématiques et d’attirer des jeunes lycéens vers des carrières scientifiques.

Sont visés en priorité celles et ceux, qui, tout en réunissant très bien en classe ont du mal à  se projeter dans des études scientifiques longues parce qu’ils ne bénéficient pas d’un soutien dans leur milieu.

Le centre Galois, qui fédère les acteurs de la culture mathématique de la région centre, répond à  une double exigence de justice sociale et de renouvellement du vivier des mathématiciens, plus généralement des scientifiques.

Mis en place en 2010, il a organisé deux sessions d’un stage résidentiel gratuit proposant des activités mathématiques quotidiennement sur une semaine dans le but de mettre les jeunes directement au contact de chercheurs en mathématiques de sorte que celles-ci leurs apparaissent plus vivantes.

En 2011, cette université d’été a été labelisée MathC2+ et a à  nouveau accueilli trente élèves en deux stages.

Informations générales

Fréquence : Deux sessions d’une semaine en 2010.

Porteur principal : Centre sciences.

Partenaires : La fédération Denis Poisson (enseignants-chercheurs en mathématiques des deux universités Orléans et Tours), Animath, la FRMJC, le Rectorat d’Orléans-Tours, l’IRES.

Mesure de l’impact

Chaque session du stage a accueilli une quinzaine d’élèves soit une trentaine d’élèves sur l’été 2010.

Stage de mathématiques à Lille

Créée en 2010, cette activité de type égalité des chances (qui s’est également organisée en 2011) a été conçue comme un stage de mathématiques pour les lycéens de seconde. Elle s’est déroulée au campus de l’université Lille 1 à  Villeneuve d’Ascq. Pendant une semaine de juin, chaque jour de 9h à  16h30, les élèves ont partagé leur temps en ateliers en petites groupes, conférences, visites des laboratoires du campus Lille 1, de l’INRIA, temps de discussions, temps de travail en petites équipes, temps pour le repas de midi en compagnie de thésards.

Informations générales

Fréquence : session de 5 jours en juin (période scolaire chà´mée).

Porteur principal : UFR mathématiques de Lille 1.

Partenaires scientifiques et pédagogiques : CNRS-INSMI, INRIA, IREM de Lille, académie de Lille.

Mesure de l’impact

En 2010, ont participé 38 élèves de toute académie (Lille, Dunkerque, Douai et Arras, Béthune, Tourcoing, Roubaix et d’autre communes plus petites) dont 15 filles. Echos : un article dans la presse locale à  Béthune, blog de l’APMEP.

Stage Maths’les vacances

Il s’agit d’un stage résidentiel (en Savoie) organisé pour la première fois en 2011 à  destination des élèves de Premières S qui n’ont culturellement pas facilement accès aux sciences. Le participants partagent leurs activités, à  temps égal, entre mathématiques et loisirs extérieurs. Ils sont encadrés par une équipe d’enseignants de lycée et de chercheurs.

Informations générales

Fréquence : 10 jours en juillet 2011.

Porteur principal : Association Pastel.

Partenaires : Animath, Association Tremplin, Association science ouverte, Association talents.

Mesure de l’impact

Ce sont 34 jeunes de 17-18 ans qui ont été encadrés pendant 10 jours par huit mathématiciens.

International Mathematical Summer School for students

Il s’agit d’une école d’été à  destinations des élèves brillants à  l’à¢ge de transition entre le lycée et l’université.

Elle s’organise pour le première fois en 2011 en suivant le modèle de l’école d’été Sovremennaya Mathematika qui se déroule depuis plus de dix ans à  Dubna, en Russie. Conférences et mini-cours dispensés par les plus éminents mathématiciens se partagent le programme.

Elle se déroulera tout les ans, alternativement en Allemagne et en France.

Informations générales

Fréquence : Neuf jours organisés annuellement pour la première fois en été 2011.

Porteur principal : ENS Lyon, Animath, Jacobs University.

Partenaires scientifiques et pédagogique: Université Paris-Sud 11, TU Berlin, Collège de France, St. Petersburg State Univestity, Penn State University, Independent University of Moscow, German Math Society, Université de Rennes.

Mesure de l’impact

Cette école d’été rassemble 80 à  100 élèves de France et d’Allemagne.

Tournoi des jeunes mathématiciens

L’Internationnal Tournament of Young Mathematicians est un compétition internationale de projets mathématiques par équipe destiné aux lycéens. Les concurrents travaillent sur des questions ouvertes posées quelques mois à  l’avance. Ils présentent et débattent de leur résultats avec les équipes concurrentes et face au jury lors d’un tournoi qui se déroule en juin-juillet.

Une version nationale (le Tournoi français des jeunes mathématiciens) est organisée annuellement en préalable à  la compétition internationale afin de sélectionner la ou les équipes qui représentent la France.

Informations générales

Fréquence : Le tournoi s’est déroulé sur 7 jours en juin 2009 et en juin 2010. En 2011, la première sélection française (le Tournoi français des jeunes mathématiciens) s’est déroulée le 23 au 25 avril et la finale internationale s’est déroulée à  Minsk du 30 juin au 7 juillet.

Porteur principal : Université Paris-Sud 11, Belarusian Sate University, Animath.

International : Le tournoi ITYM est international (cf. chiffre ci-dessous) et est organisé cycliquement à  l’étranger.

Mesure de l’impact

L’édition 2009 a réuni 58 participants de 5 nationalités et l’édition 2010 a réuni 60 participants de 6 nationalités pendant 7 jours. Quelques élèves français ont ensuite participé pendant trois semaines à  l’école d’été Brigantina en Biélorussie peu après le tournoi.

En 2011, le premier Tournoi Français des jeunes mathématiciens a réuni 20 participants. La finale internationale a opposé à  Minsk l’Allemagne, la Biélorussie, la France et la Russie (24 participants).

L’équipe française lauréate du premier tournoi a également reçu le prix Fermat junior 2009. Une autre équipe française a publié une de leurs solutions dans la revue Quadrature. En 2011, l’équipe française a également remporté le tournoi.