Un partenariat avec Texas Instruments pour 2012

Début 2012, Animath et Texas Instruments ont décidé de s’associer pour assurer de nouvelles interventions « Les maths, ça sert! ».

Sponsor fidèle d’Animath pour l’organisation de la cérémonie de remise des prix aux lauréats nationaux des olympiades de première, Texas Instruments a souhaité donner une nouvelle dimension à  ce partenariat.

Séduit par le principe du projet « Les maths, ça sert! », Alexandre Titin-Snaider, Sales and Marketin Manager Southern Europe chez Texas Instruments a convaincu le siège et les collaborateurs de l’entreprise de se mobiliser pour le projet.

Ainsi, grà¢ce à  la collaboration des académies, une dizaine d’ingénieurs et techniciens se mobiliseront en 2012 pour diffuser les message « Les maths, ça sert! » dans les établissements de l’académie de Nice et en région parisienne.

Les interventions feront bien sà»r l’objet d’un bref résumé sur le site d’Animath.

« Un texte, un mathématicien »: ressources pédagogiques

Pour certaines conférences du cycle « Un texte, un mathématicien », des cahiers pédagogiques d’approfondissement sont proposés aux professeurs et élèves.

Cette page regroupe les cahiers proposés avec quelques précisions quant au public visé (les cahiers sont téléchargeables ci-dessous)

  • Cahier d’approfondissement de la conférence de J.-C. Yoccoz « Une erreur féconde du mathématicien Henri Poincaré »: réalisé par une équipe du LAMFA (Amiens), ce cahier s’adresse avant tout aux élèves des prépas scientifiques. Il aborde les différentes questions liées aux systèmes dynamiques en proposant de nombreux exemples à  développer.
  • Cahier d’approfondissement de la conférence de J.-B. Bost « C.-F. Gauss et le début des la théorie des nombre moderne »: ce cahier, réalisée par le GICS, est destiné aux professeurs et lycéens qui souhaiteraient prolonger la conférence en abordant des sujets connexes à  son contenu. Présenté sous forme d’exercices, il permet de s’initier à  quelques applications de la théorie des nombres.

« Un texte, un mathématicien » à Nancy en 2012

Dans le cadre de son cycle de conférence « Sciences et société », l’Institut Elie Cartan de Nancy accueille plusieurs conférences du cycle « Un texte, un mathématicien » .

Au programme des prochains mois:

  • Cédric Villani « Les prodigieux théorèmes de M. Nash », le 25 avril 2012,
  • Sylvia Serfaty « Lagrange et le calcul des variations : le calcul révolutionnaire du jeune mathématicien turinois  » le 24 mai 2012.

Tous les renseignements sont disponibles sur la page du cycle.

Olympiades académiques 2012 – Les sujets

Les olympiades académiques 2012, c’est 15541 inscrits en France (+6% par rapport à  2011) et 3044 pour les lycées français à  l’étranger (+28%), soit un total de 18585 inscrits (9% de plus qu’en 2011).

Découvrez sur cette page, au fur et à  mesure qu’ils nous parviennent, les sujets sur lesquels les élèves ont planché.

Sujets nationaux

Décalage horaire oblige, les sujets nationaux sont différents selon la zone de l’élève: Europe, Océanie ou Amérique.

Sujets académiques

Les sujets académiques sont listés dans la rubrique des documents joints, ci-dessous.

Ï€ day

Aujourd’hui, 14 mars, c’est le « Ï€ day » — en anglais, on note le mois avant le jour dans les dates : d’o๠3-14 pour le 14 mars. Nous vous invitons

  • à  apprendre par cÅ“ur les premières décimales de Ï€ :

[Que j’aime à  faire apprendre un nombre utile aux sages !
Immortel Archimède, artiste ingénieur,
Qui de ton jugement peut priser la valeur ?
Pour moi, ton problème eut de pareils avantages->http://blog.legardemots.fr/post/2006/12/12/Pi].

  • et plus généralement à  vous amuser avec les mathématiques

Appel à projets 2012 de Cap’Maths

En ce début mars 2012, Animath a signé la convention avec l’ANRU qui crée le consortium Cap’Maths, soutenu à  hauteur de 3 millions d’euros dans le cadre du programme d’investissement d’avenir. Nous avons travaillé avec les partenaires Cap’Maths pour mettre en place les structures de gouvernance de ce projet. Le Conseil d’orientation, présidé par Yves Meyer, est constitué et il a validé un premier appel à  projets pour l’année 2012.

Cet appel est en téléchargement ci-dessous. Il concerne toutes les actions de popularisation des mathématiques, en particulier toutes les activités mathématiques périscolaires; il concerne également les disciplines qui mènent ou se nourrissent des mathématiques (par exemple, l’informatique et les sciences du numérique) ainsi que les actions de formation à  la vulgarisation des mathématiques.

Compte tenu de la mise en route tardive du consortium et afin de permettre aux porteurs des projets déjà  très au point d’avancer dans leur mise en route, cet appel à  projets comporte deux dates limites de soumission : le 19 mars 2012 et le 14 mai 2012. Un comité de sélection évaluera dans un premier temps les projets les plus aboutis qui auront été soumis avant le 19 mars 2012. Il se prononcera une deuxième fois pour les projets soumis avant le 14 mai 2012.

ATTENTION ! La date-limite pour le deuxième appel a été reporté au 31 mai.

Le comité de sélection, chargé de l’évaluation pédagogique et scientifique des projets, est constitué de la manière suivante:

  • Président: Jean-François Mela,
  • Membres:
    • Virgine Bonnaillie-Noà«l, Directrice de recherche au CNRS;
    • Lucia Di Vizio, Directrice de recherche au CNRS;
    • Aurélien ALvarez, maître de conférence, université d’Orléans;
    • Nathalie Revol, chargée de recherche INRIA
    • Corinne Croc, Commission inter-IREM des rallyes
    • Pierre Grihon, professeur de mathématiques, vice-président de MATh.en.JEANS
    • Claudie Missenard, membre du bureau national de l’APMEP,
    • Francis Loret, professeur de mathématiques,
    • Isabelle Moutoutssamy, Inspectrice générale de mathématiques,
    • Roger Mansuy, professeur de mathématiques en CPGE,
    • Marie-José Pestel, présidente du Comité International des jeux mathématiques;
    • Robin Jamet, section mathématiques du Palais de la dévouverte,
    • Philippe Pajot, journaliste,
    • Christine Zelty, institutrice.

Formulaire de don volontaire en ligne

L’association Animath tente au maximum d’assurer la gratuité de ses actions. Pour nous aider, vous pouvez faire un don volontaire à  l’association. Notre association étant habilitée à  délivrer des reçus fiscaux (articles 200-1 b et 238 bis du code des impà´ts, les dons et cotisations permettent de bénéficier d’une déduction de 66% sur l’IR, 75% sur l’ISF).

La collecte, le traitement et la conservation des données personnelles sont effectués conformément aux dispositions de la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978, modifiée par la loi du 6 aoà»t 2004.

Nous vous remercions pour votre générosité.

Arnaud Vespa

Peux-tu te présenter en deux mots ?

Je m’appelle Arnaud Vespa, je suis actuellement un élève de terminale scientifique (sciences de l’ingénieur), spécialité maths (section européenne) au lycée Adam de Craponne à  Salon-de-Provence.

D’o๠t’es venue ta passion pour les mathématiques et les sciences en général~?

J’ai commencé à  m’intéresser aux mathématiques au collège. A cette époque, à  Albert Camus de Miramas, il existait un atelier nommé « Euclide » ouvert, aux élèves volontaires de 4ème et 3ème, le mardi et le jeudi entre 12h30 et 13h30. Cet atelier était animé par Francis Loret, professeur agrégé de Mathématiques. Et c’est dans une ambiance assez insolite que ça a commencé… Les premiers thèmes abordés dans l’atelier ont été « Matrix » couplé avec le « Mythe de la caverne » de Platon, « Minority Report » avec la logique, « Comment les mathématiques permettent-elles de comprendre l’Infini ? », l’histoire de la résolution du problème de Fermat par Andrew Wiles et le fonctionnement mathématiques de Blender, un logiciel 3D qui permet de modéliser tous types d’animations 3D, dans le genre de films comme « Toy Story » ou « Kung-fu Panda ». Blender est un logiciel gratuit, open source, très puissant, que l’on a appris à  utiliser dans ce même atelier. Les thématiques abordées dépassaient tout ce que je pouvais connaitre des mathématiques,
ça a changé ma façon de voir les sciences : les maths n’étaient plus qu’une simple matière que l’on apprenait à  l’école, on les voyait désormais comme le langage des sciences, et de la nature.
On ne voyait plus des formules compliquées, ou des théorèmes bizarres, on voyait la beauté des sciences. Ce club a été le moyen pour nous tous, de pouvoir s’amuser, de s’exprimer librement et d’élargir la façon de voir les choses.

Au cours de la première année, en classe de quatrième, en 2008, M. Loret a proposé à  plusieurs d’entres nous de participer au concours Faites de la science, organisé par les UFR de sciences des universités. Notre sujet était « Mathématiques et modélisation 3D sur blender ». Les sélections régionales se sont déroulées pour nous à  la fac de sciences de Luminy; retenus pour la finale nationale à  Paris, nous avons remporté la médaille d’or du concours national au siège du CNRS à  Paris. On n’a pas été surpris…c’était bien plus que ça : on a juste cru rêver éveillés, on ne pensait même pas accéder au podium, ni même passer les sélections régionales. C’était l’euphorie !

En troisième, le sujet présenté pour le même concours fut « Des géométries étranges, du Vendée globe aux trous noirs » et nous avons obtenu la Médaille d’Or pour la deuxième année consécutive !

En seconde, sur le même thème, nous sommes repartis avec Francis Loret, cette fois-ci à  Nantes, pour présenter le Concours « C.GENIAL », organisé à  l’Ecole des mines par Sciences à  l’école. Nous avons obtenu un prix, et M. Loret a été sélectionné pour participer au concours européen (pour enseignants) « Science on Stage ».

En première, je pensais que tout était terminé… Et cette fois-ci, c’est dans la surprise la plus totale qu’on nous a demandé de participer au plus grand concours pré-universitaire du Monde : INTEL-ISEF 2011 « International Science and Engineering Fair » organisé par Intel corporation ! Comme la France avait remporté cette année-là  deux médailles Fields sur quatre, l’organisation INTEL ISEF a poussé la France à  participer pour la première fois à  ce concours, alors que par exemple L’Inde, La Chine, Le Japon, La Russie et des dizaines d’autres pays y participaient depuis de nombreuses années. On fut l’un des deux groupes envoyés à  Los Angeles ! Les modalités du concours étaient assez complexes, voire pour certaines inconnues jusqu’à  la dernière minute; c’était assez frustrant! Mais le concours fut à  l’image de la cérémonie d’ouverture… un concert grandiose! Pendant une semaine, les journées étaient rythmées par le concours et les présentations, et le soir… C’était restaurant, sorties organisées par Intel Isef dans des Bowlings… Et pour le dernier jour, une sortie fut organisée à  « Universal Studios » d’Hollywood ! INTEL ISEF avait ouvert le parc pendant 3h, jusqu’à  minuit et plus tard, rien que pour les participants du concours !! Le concours était à  la fois, sérieux, on devait s’habiller en costume, cravate, chemise… et fun, l’ambiance était juste incroyable ! Il y avait plus de 2000 participants, on a pu parler avec des groupes russes, camerounais, argentins ! Juste une expérience magnifique… Rien que participer était déjà  hors du commun. A la remise des prix, on a sursauté quand on a annoncé la France au Quatrième GRAND AWARD Mathématiques ! Au vue du nombre de participants, c’était inespéré !

Et cette année en Terminale, on est en train de peaufiner les détails pour participer une dernière fois au concours Faites de la Science qui se déroulera à  Poitiers, au Futuroscope !

As-tu participé à  d’autres événements en rapport avec les mathématiques ?

En parallèle, dans le cadre de l’association Maths Pour Tous, M. Loret nous a proposé de participer à  des Forums de Mathématiques en Corse en 2010 et 2011 et cette année en 2012. Cette année, on a participé aussi au Forum d’Aix-en-Provence. Et depuis 2010 chaque année on tient un stand à  la Cité des Sciences de la Villette. Nos activités sont partagées entre montrer nos travaux des thèmes réalisés à  l’Atelier Euclide et d’initier les élèves à  Blender, le logiciel 3D. A chaque fois les élèves de 10 à  18 ans, des fois plus jeunes mais aussi plus à¢gés… les étudiants et adultes étaient captivés par notre approche vis à  vis des mathématiques, et rien ne peut faire plus plaisir de partager sa passion de cette manière.

Lors de ces occasions, on a eu la chance d’être filmé et interviewé par des chaines comme France 3… Et même de paraître dans des journaux !!

Jamais, en quatrième, j’aurais pu imaginer pouvoir faire et vivre tout ça, grà¢ce aux maths. Certains de ces événements ont été les plus incroyables que je n’ai jamais vécus. Ils ont été l’occasion pour moi et d’autres, de rencontrer des jeunes de notre à¢ge, avec qui on partage les mêmes passions, et de se rendre compte que les sciences et les mathématiques ne sont pas des matières « abstraites » enseignées au collège et au lycée, mais plutà´t des sciences utiles, au service de l’Homme, dans la perspective et l’idée du Bien. En fait, ce sont ces matières qui sont à  la base de toute notre technologie et de notre savoir en médecine, en biologie, en physique, en logique, en chimie… et j’en passe. Elles permettent de participer à  des concours grandioses, à  des forums passionnants et de vivre des expériences extraordinaires.

As-tu d’autres passions ?

Je m’amuse encore de temps en temps sur Blender, comme en quatrième, je dessine, je crée des situations, je fais des scénarios pour ensuite les modéliser et en faire des films d’images de synthèse. Je fais aussi du sport, je pratique de la planche à  voile, de la self-défense et du volley-ball.

J’adore la musique, je fais de la guitare depuis que j’ai 6 ans, et j’ai commencé le violon et le piano il n’y a pas longtemps. J’écoute de tout, ça peut aller des concertos de Rachmaninov à  des concerts de Daft Punk, en passant par le Rap de Youssoupha ou d’Orelsan.

Je lis beaucoup, j’aime bien les écrits de science-fiction, de mangas et d’Heroà¯cs Fantasy, j’écris de temps en temps des histoires et tout ce qui me passe par le tête. Je dessine, des fois pour passer le temps ou pour illustrer mes histoires.

Je joue à  des jeux vidéos, plutà´t à  des FPS sur Ordinateur et des Jeux de plateformes et combats sur Console. Et on s’amuse des fois avec Blender, mon petit frère a réussi à  créer des jeux grà¢ce au logiciel 3D. On peut créer des FPS, des Jeux 2D et des jeux de Stratégies avec des cinématiques et des menus ! Il m’a dépassé à  ce niveau-là  !! Je suis complètement bluffé.

Je dévore les séries télévisées du genre Dr House, j’adore les films d’actions et je vais souvent au cinéma avec des amis.

Quels sont tes projets d’études ?

Comme c’est l’année du BAC, je pense à  ça… constamment. Je fais beaucoup de recherches à  ce sujet. Je pense en ce moment à  intégrer une prépa « math sup math spé » pour avoir des bases solides de travail, et ensuite viser une licence ou un doctorat en maths ou bien une école d’ingénieur. Je suis très partagé, parce que je ne suis pas un élève spécialement bon en maths, je suis plus polyvalent que spécialisé, j’aime bien toutes les matières… Alors j’essaie de trouver ma voie, et je me laisse une prépa de deux ans pour pouvoir y réfléchir.

Marine Auriol

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Marine Auriol, actuellement en Seconde au lycée Adam de Craponne à  Salon de Provence. J’ai fait partie de l’équipe qui mène le projet  » Du Vendée globe au trou noir : étranges géométrie »Â 

Les maths, depuis quand ?

Pendant longtemps, les maths, c’était pas mon penchant. Une matière sans grande importance dans ma vie, bien que l’on me répétait assez souvent quelles étaient utiles. Ce n’est quand 5e, que j’ai eu connaissance d’un atelier s’effectuant en dehors des cours, dans mon collège (Albert Camus de Miramas); il s’appelait « Atelier Euclide », et il était ouvert aux élèves volontaires de 4e et 3e, pour découvrir par exemple des géométries très bizarres ou encore la compréhension de l’infini. C’est donc ma sÅ“ur, en 4eÂ à  ce moment là , qui m’en parlait assez souvent ; elle me racontait ses séances au sein de l’atelier, motivé par un professeur dynamique (Francis Loret), et elle en venait même à  me passer des fiches d’exercices en voyant mon intérêt grandir. Malheureusement, je ne pouvais pas m’inscrire à  l’atelier car je n’étais qu’en 5e. C’est après intégration dans le club que les maths devinrent une passion…

Tes expériences?

Une fois dans le club, je me suis investie au maximum pour découvrir les maths et leurs utilités dans le monde réel. Une équipe avait été composée, réunissant des personnes de l’atelier, avant mon arrivée ; ils avaient remporté 2 médailles d’or au concours national Faites de la Science en 2008 et 2009. J’ai intégré cette équipe en 2010 lorsque j’étais en 4e. Nous avons participé au concours C.Génial, la même année, à  l’Ecole des mines de Nantes, et nous sommes rentrés avec le prix de la fondation C.Génial ! Par la suite, Francis Loret, notre professeur, à  reçut le premier prix du concours national Science on Stage. Il a représenté la France en avril dernier à Â Copenhague à  l’échelon européen.


J’ai également participé au concours Intel ISEF, le plus grands concours pré-universitaire du monde, créé en 1950, qui a rassemblé cette année 65 nations. Notre équipe était composée de 3 personnes, Clément Martinez, Arnaud Vespa et moi ; nous avons mené notre projet pendant de longs mois. Nous avons obtenu un 4ème prix dans la catégorie «Mathématiques ». [Voir le dossier sur le site de l’association Math pour tous]

Ce projet, en quoi consistait-il ?  

Tout est parti d’un défi entre les élèves de notre collège et leurs professeurs : lequel d’entre nous battrait le record du tour du monde à  la voile sur un simulateur en ligne, sur le net, en utilisant les vraies conditions météo du parcours et les vrais paramètre technique d’un trimaran ?

Quelle direction choisir ? Quelles voiles, proposées par le simulateur, prendre ? Comment être le plus performant possible ? Pour répondre à  nos questions nous avons rencontré un ingénieur météo, qui nous a appris à  découvrir les principes de la météo mondiale et à  lire des cartes météos marines complexes. Puis un marin, architecte naval, qui nous a fait découvrir son chantier, pour découvrir et analyser le profils des bateaux. Ensuite, Arnaud (membre de l’équipe) a modélisé sur Blender, un logiciel de 3D. Nous sommes passés à  la pratique, nous avons navigué sur un trimaran de 40 pieds pour connaître les bases de la navigation. 


Evidemment les maths étaient essentielles pour boucler notre tour du monde le plus rapidement possible. Nous avons eu recoure à  la géométrie sphérique (puisque nous sommes sur la Terre) et une géométrie très étrange, la géométrie Tropicale qui permet de calculer le plus court chemin dans un réseau de routes. Nous sommes ensuite passés à  la programmation, faite par Clément (membre de l’équipe), il a programmé une méthode pour l’organisation des porte-conteneurs ; mathématiquement, c’était comme un réseau à Â optimise ; nous avons présenté notre travail au directeur opérationnel de la CMA-CGM (Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime, le 3e armateur mondial de transport maritime en conteneurs et le premier français), très intéressé par cette méthode.

Clément à  aussi crée une plateforme de routage de cinq de de nos bateaux virtuels, apte à  prendre en charge le routage de nos bateaux en totale autonomie dans le simulateur en ligne. Puis, nous avons été en contact avec l’entreprise qui gère le simulateur. Ils nous ont confiés avoir un problème : si un joueur ne peut se connecter pendant un ou deux jours sur le jeu, il va chuter au classement, se démotiver et sà»rement abandonner la course. C’est notre projet 2012, la création un logiciel automate qui route de façon optimale un bateau sur le simulateur.

A la fin, nous avons réussis à  battre le record de Franck Camas (48 jours et 7h) en 48 jours 0h et 47 minutes. Nous avons appris par la suite que Loà¯c Peyron venait de battre le record en 45 jours 13h et 42 minutes. Un autre challenge pour le Team Atelier Scientifique Euclide ! 

Ton futur ?

Passionnée par les avions de puis un bout de temps, j’espère intégrer une base aérienne afin de devenir pilote de chasse en passant par une 1ère S (évidemment). Et pourquoi pas faire math sup math spé à  Grenoble pour aller le plus loin possible ? Mais d’autres projets d’avenir me viennent, l’astronomie serait un domaine dans lequel j’aimerai m’investir.Â